Ça peut nous mener loin.
En voici un petit bout.
(1) Je pense que l'Autre est mon égal.
(2) En conséquence de (1), j'essaie, avec un bonheur inégal, d'appliquer le principe de vie que voici :
«Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse à toi-même.»
NOTE.
Dans (1), il ne s'agit d'une identité mathématique mais plutôt d'une égalité foncière, celle du droit de vivre, par exemple. Celle aussi selon laquelle je sais que l'Autre partage avec moi ma condition humaine, avec les souffrances qui y sont rattachées. Celle aussi selon laquelle il est honteux que tant de milliardaires circulent sur la planête... indifférents aux quelque 25 milliers d'enfants qui meurent tous les jours parce qu'ils sont privés d'eau potable.
P.-S. :
Comme le forum n'est pas le lieux des épanchements de l'âme, j'ai l'habitude d'y garder un ton léger. Alors ne nous étendons pas sur le sujet... ni sur le canapé, docteur Bill.
Évariste
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