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Jus de carotte et jeu d'échecs


Re: #21547 --
Posted by Serge Champetier , Nov 18,2001,22:47 Index  Forum

Je suis d’accord avec Florence que la méditation et l’alimentation biologique sont des sujets sur lesquels circulent souvent des affirmations gratuites. Mais puisqu’elle dit connaître bien ces deux sujets, il aurait été intéressant que Florence surmonte son « impatience » vis-à-vis les fadaises véhiculées sur les bénéfices de la méditation et d’une alimentation biologique, et nous précise les raisons, les arguments concrets qui lui permettent, et nous permettront peut-être, de mettre en doute l’opinion d’Alexandre Lesiège. Cette dernière n’a du reste, je pense, aucune prétention scientifique. Je trouve pour ma part plausible que le traitement au pulseur (l’appareil n’est pas décrit), en brisant les parois de cellulose (les fibres) des cellules végétales, puisse favoriser la libération et la digestion rapide de constituants intracellulaires nutritifs. Par contre, l’infériorité du sucre raffiné et les bienfaits des céréales fraîchement moulues font partie de ces croyances « pleines de bon sens » souvent défendues même par des personnes oeuvrant dans les milieux scientifiques, mais qui, autant que je sache, ne reposent sur aucune expérience comparative soignée. Peut-on s’attendre à un effet mesurable, significatif de la consommation de jus de carotte frais et autres sur la performance du joueur d’échecs? Lesiège croit que oui, d’autres diraient que c’est un effet placebo, et franchement, je ne vois pas de manière de trancher en faveur d’une hypothèse ou de l’autre sur la base de ce seul cas. Quoiqu’il en soit, Alexandre, continue de prendre les moyens que tu trouves appropriés pour produire tes fantastiques parties d’échecs!
Pour rester dans les affirmations non-fondées, et pour faire suite à un message de M. Libersan : le jeu d’échecs attire-t-il vraiment des gens plus intelligents que la moyenne (il faudrait d’ailleurs s’entendre sur le mot intelligence)? Naturellement, si on regarde les champions, oui, c’est probablement des types brillants, quoique n’ayant pas nécessairement des facultés intellectuelles d’application large, ou comme le disaient sans tact les encyclopédistes Diderot et D’Alembert, des gens étant « pour toute autre chose des imbéciles » (préfigurant deux siècles à l’avance Bobby Fischer, génie des échecs mais cinglé de première catégorie). Mais pour ce qui est d’avoir un développement « cervical » supérieur, comme écrivait monsieur Libersan, eh bien disons que je serais curieux de connaître les faits appuyant une telle affirmation.
Serge Champetier.


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