Huit ans plus tard, comme en écho, un avocat de la LICRA déclarait :
Si les chambres à gaz ont existé, la barbarie nazie n'est égale à aucune autre. Si elles n'ont pas existé, les juifs ont menti et l'antisémitisme s'en trouverait justifié. Voilà l'enjeu du débat (51).
Selon la formule d'E. Zündel, l' "Holocauste" est l'épée et le bouclier d'Israël .
L'enjeu n'est donc pas simplement historique mais politique. Cet enjeu politique est paradoxal : le mythe de l' Holocauste sert à condamner d'abord le national-socialisme allemand, puis toute forme de nationalisme ou d'idée nationale sauf le nationalisme israélien et l'idée sioniste que ce mythe, au contraire, renforce.
L'enjeu est également financier quand on songe que, au moins depuis les accords sur les réparations signés à Luxembourg en 1952, les contribuables allemands ont versé des sommes astronomiques (le qualificatif est de Nahum Goldmann) à l'ensemble des juifs de l'Etat d'Israël ou de la Diaspora et qu'ils continueront, à cause de la Shoah, de payer pour les crimes qu'on leur impute au moins jusqu'en l'an 2030. Le Shoah-Business , dénoncé même par un P. Vidal-Naquet, est indissociable de la Shoah.
Aujourd'hui, le bluff de la Shoah autorise un racket à l'échelle mondiale. Pour commencer, une série croissante de pays riches ou pauvres, dont la France, se voient réclamer, par le Congrès juif mondial que préside le milliardaire Edgar Bronfman et par de richissimes organisations juives américaines, des montagnes d'or et d'argent à titre de nouvelles restitutions ou de nouvelles réparations . Les pays d'Europe, à commencer par la Suisse, ne sont pas les seuls visés. Pour l'instant, une maffia, qui a pignon sur rue, opère en quatre directions principales (il y en aura d'autres, à n'en pas douter) : l'or nazi , les avoirs juifs, les collections d'art juives et les polices d'assurances souscrites par des juifs. Les principales cibles sont les gouvernements, les banques, les musées, les salles de vente publique et les compagnies d'assurance. Aux Etats-Unis, sous la pression des organisations juives, l'Etat du New Jersey a déjà voté des mesures de boycottage contre les institutions bancaires suisses. Ce n'est qu'un début. Le seul véritable argument invoqué par les maîtres-chanteurs tient en un mot : celui de Shoah. Pas un gouvernement, pas une banque, pas une société d'assurance n'ose rétorquer pour sa défense qu'il s'agit là d'un mythe et qu'il n'y a pas lieu de payer pour un crime qui n'a pas été commis. Les Suisses, sous la pression des organisations juives, en un premier temps ont eu la naïveté de voter une loi interdisant toute remise en cause de la Shoah ; mais ils n'ont pas plus tôt publié cette loi qu'E. Bronfman leur a présenté la note à payer. Les Suisses ont alors offert des sommes considérables. Peine perdue. E. Bronfman, en colère , a fait savoir qu'il lui en fallait infiniment plus. Mon expérience des Suisses , a-t-il déclaré, est qu'à moins que vous ne leur teniez les pieds tout près du feu, ils ne vous prennent pas au sérieux (52).
Quant au préjudice moral causé à l'Allemagne en particulier et aux non juifs en général par la propagation de la religion de l' Holocauste , il est incalculable. Les organisations juives ne cessent de réitérer leurs accusations contre une Allemagne coupable d'un génocide des juifs et contre Churchill, Roosevelt, de Gaulle, Staline, le pape Pie XII, le Comité international de la Croix-Rouge, les pays neutres et d'autres pays encore, coupables, paraît-il, d'avoir laissé l'Allemagne commettre ce génocide et redevables, par conséquent, de réparations financières, eux aussi.
LES ORGANISATIONS JUIVES IMPOSENT LE CREDO
DE L' HOLOCAUSTE
Mon ouvrage, comme on le verra, touche peu à la question juive .
Si, durant tant de lustres, j'ai poursuivi avec acharnement l'enquête historique sans trop me soucier de la question juive en tant que telle, c'est que, dans mon esprit, cette dernière n'était que d'une importance secondaire. Elle risquait de me détourner de l'essentiel : je cherchais, d'abord et avant tout, à déterminer les parts respectives de la vérité et du mythe dans l'histoire dite de l' Holocauste ou de la Shoah ; il m'importait donc beaucoup plus d'établir la matérialité des faits que de rechercher les responsabilités.
Pourtant, malgré moi, deux faits allaient me contraindre à sortir de ma réserve : l'attitude de nombreux juifs à l'endroit de mes travaux et leur mise en demeure lancinante d'avoir à me prononcer sur ce qui passionne tant d'entre eux : la question juive .
Quand, au début des années soixante, j'abordai ce qu'Olga Wormser-Migot allait, dans sa thèse de 1968, appeler le problème des chambres à gaz , je sus d'emblée les conséquences que pourrait entraîner pareille entreprise. L'exemple de P. Rassinier m'avertissait que je pouvais craindre de graves répercussions. Je décidais néanmoins d'aller de l'avant, de m'en tenir à une recherche de caractère purement historique et d'en publier le résultat. Je choisissais aussi de laisser à l'adversaire éventuel la responsabilité de sortir du domaine de la controverse universitaire pour employer les moyens de la coercition et peut-être même de la violence physique.
C'est précisément ce qui se produisit. Usant d'une comparaison, je pourrais dire qu'en quelque sorte la fragile porte de bureau derrière laquelle je rédigeais mes écrits révisionnistes céda, un jour, subitement, sous la poussée d'une tourbe vociférante de protestataires. Force me fut alors de le constater, la totalité ou la quasi-totalité des trublions étaient des fils et des filles d'Israël. Les juifs venaient de faire irruption dans ma vie. Je les découvrais soudain non plus tels que je les avais connus jusque-là, c'est-à-dire comme des individus à distinguer les uns des autres, mais comme les éléments, impossibles à détacher les uns des autres, d'un groupe particulièrement soudé dans la haine et, pour employer leur propre mot, dans la colère . Frénétiques, l'écume à la bouche, sur le ton à la fois du gémissement et de la menace, ils venaient me corner aux oreilles que mes travaux les hérissaient, que mes conclusions étaient fausses et qu'il me fallait impérativement faire allégeance à leur propre interprétation de l'histoire de la seconde guerre mondiale. Cette interprétation casher place les juifs au centre de cette guerre en tant que victimes, à nulle autre pareilles, d'un conflit qui a tout de même causé probablement près de quarante millions de morts. Pour eux, leur massacre était unique dans l'histoire du monde. On me prévenait qu'à moins de me soumettre je verrais ma carrière ruinée. On me mènerait devant les tribunaux. Puis, par la voie médiatique, le Grand Sanhédrin, formé des prêtres, des notables et des docteurs de la loi juive, lança contre ma personne une virulente campagne d'appels à la haine et à la violence. Je ne m'attarderai pas sur la suite, interminable, des outrages, des agressions physiques et des procès.
Les responsables de ces organisations me traitent volontiers de nazi , ce que je ne suis pas. Comparaison pour comparaison, je serais plutôt, par rapport à elles, un Palestinien , traité comme tel et porté à croire qu'à l'égard de ceux qui leur déplaisent les juifs se comportent dans la Diaspora comme on les voit se conduire en Palestine. Mes écrits sont, si l'on veut, les pierres de mon Intifada. A franchement parler, je ne découvre pas de différence essentielle entre le comportement des responsables sionistes à Tel-Aviv ou à Jérusalem et celui des responsables juifs à Paris ou à New York : même dureté, même esprit de conquête et de domination, mêmes privilèges, sur un fond incessant de chantage, de pressions accompagnées de plaintes et de gémissements. Cela dans l'espace. En est-il autrement dans le temps ? Le peuple juif a-t-il été aussi malheureux dans les siècles passés qu'il veut bien le dire ? A-t-il autant souffert de guerres et de guerres civiles que les autres communautés humaines ? A-t-il connu autant de détresses et de misère ? N'a-t-il vraiment aucune responsabilité dans les réactions d'hostilité dont il se plaint volontiers ? Sur ce point, Bernard Lazare écrit :
Si cette hostilité, cette répugnance même, ne s'étaient exercées vis-à-vis des Juifs qu'en un temps et en un pays, il serait facile de démêler les causes restreintes de ces colères ; mais cette race a été, au contraire, en butte à la haine de tous les peuples au milieu desquels elle s'est établie. Il faut donc, puisque les ennemis des Juifs appartenaient aux races les plus diverses, qu'ils vivaient dans des contrées fort éloignées les unes des autres, qu'ils étaient régis par des lois différentes, gouvernés par des principes opposés, qu'ils n'avaient ni les mêmes m urs, ni les mêmes coutumes, qu'ils étaient animés d'esprits dissemblables ne leur permettant pas de juger également de toutes choses, il faut donc que les causes générales de l'antisémitisme aient toujours résidé en Israël même et non chez ceux qui le combattirent.
Ceci n'est pas pour affirmer que les persécuteurs des Israélites eurent toujours le droit de leur côté, ni qu'ils ne se livrèrent pas à tous les excès que comportent les haines vives, mais pour poser en principe que les Juifs causèrent en partie du moins leurs maux (53).
B. Lazare, qui n'est nullement hostile à ses coreligionnaires bien au contraire , a la franchise de rappeler à plusieurs reprises combien les juifs ont su, tout au long de leur histoire, dès l'Antiquité, s'acquérir des privilèges : [Beaucoup] d'entre les pauvres gens étaient attirés par les privilèges accordés aux Juifs (54).
On me permettra ici une confidence.
En mes qualités à la fois d'ancien latiniste, de justiciable poursuivi devant les tribunaux par des organisations juives, de professeur d'université empêché de donner ses cours à cause de manifestations juives, et, enfin, d'auteur interdit de publication à cause de décisions du grand rabbinat entérinées par la République française, il m'arrive de confronter mes expériences avec celles d'illustres prédécesseurs. C'est ainsi que je songe à l'aristocrate romain Lucius Flaccus. En 59 avant notre ère, Cicéron eut à le défendre notamment contre ses accusateurs juifs ; la description que fait l'illustre orateur de l'influence, de la puissance et des procédés des juifs de Rome dans le prétoire me donne à penser que, s'il revenait sur terre, au XXe siècle, pour y défendre un révisionniste, il n'aurait pour ainsi dire pas un mot à changer sur ce point dans sa plaidoirie du Pro Flacco .
Ayant eu à enseigner à la Sorbonne, je songe également à mon prédécesseur Henri Labroue, auteur d'un ouvrage sur Voltaire antijuif . A la fin de l'année 1942, en pleine occupation allemande, à une époque où l'on veut nous faire croire que les juifs et leurs défenseurs se faisaient le plus discrets possible, il dut renoncer à donner ses cours sur l'histoire du judaïsme. Citons André Kaspi : Une chaire d'histoire du judaïsme a été créée à la Sorbonne pour la rentrée de 1942 et confiée à Henri Labroue. Les premières leçons ont donné lieu à des manifestations d'hostilité et à des incidents qui ont entraîné la suppression des cours (55).
Mais, aujourd'hui, immanquablement se retrouveraient devant les tribunaux, sur plainte d'associations juives, des dizaines de grands noms de la littérature mondiale dont Shakespeare, Voltaire, Hugo ainsi que Zola (le défenseur de Dreyfus a également écrit L'Argent ). Parmi les grands noms de la politique, même un Jaurès siégerait au banc d'infamie.
De telles considérations pourraient me valoir l'épithète d'antisémite ou d'antijuif. Je récuse ces qualificatifs que je tiens pour de faciles insultes. Je ne veux aucun mal à aucun juif. En revanche, je trouve détestable le comportement de la plupart des associations, organisations et groupes de pression qui prétendent représenter les intérêts juifs ou la mémoire juive .
Les responsables de ces associations, organisations ou groupes ont manifestement le plus grand mal à comprendre qu'on puisse agir par simple honnêteté intellectuelle. Si, pour ma part, j'ai consacré une bonne partie de ma vie au révisionnisme, d'abord dans le domaine des études littéraires, puis dans celui de la recherche historique, ce n'est nullement à la suite d'odieux calculs ou pour servir un complot antijuif, mais par un mouvement aussi naturel que celui qui fait que l'oiseau chante, que la feuille pousse et que, dans les ténèbres, l'homme aspire à la lumière.
RÉSISTANCE NATURELLE DE LA SCIENCE HISTORIQUE A CE CREDO
A l'instar de quelques autres révisionnistes, j'aurais pu opérer ma soumission, faire acte de repentance, me rétracter ; autre échappatoire : j'aurais pu me contenter d'ourdir de savants et biscornus stratagèmes. Non seulement je décidai, dès les années soixante-dix, de résister à visage découvert et en pleine lumière mais je me promis de ne pas entrer dans le jeu de l'adversaire. Je formai la résolution de ne rien changer à mon propre comportement et de laisser les excités s'exciter chaque jour davantage. Parmi les juifs, je n'écouterais que ceux, particulièrement courageux, qui osaient prendre ma défense au moins l'espace d'une saison (56).
Les organisations juives dans leur ensemble traitent d'antisémites ceux qui n'adoptent pas leur propre conception de l'histoire de la seconde guerre mondiale. On peut les comprendre puisque aller jusqu'à dire, comme je le fais ici et maintenant, qu'elles comptent, pour moi, parmi les principaux responsables du colportage d'un gigantesque mythe a les apparences d'une opinion inspirée par l'antisémitisme. Mais, en réalité, je ne fais que tirer les conclusions évidentes d'une enquête historique qui, selon toute vraisemblance, doit être des plus sérieuses puisque aucun tribunal, malgré les fiévreuses recherches de l'accusation, n'a pu y déceler trace de légèreté, de négligence, d'ignorance délibérée ou de mensonge.
Par ailleurs, à des groupes de personnes qui n'ont pas manifesté le moindre respect pour mes recherches, mes publications, ma vie personnelle, familiale ou professionnelle, je ne vois pas pourquoi, de mon côté, je témoignerais du respect. Je n'attaque ni ne critique ces groupes pour leurs convictions religieuses ou leur attachement à l'Etat d'Israël. Tous les groupes humains se repaissent de fantasmagories. Libre, par conséquent, à chacun d'entre eux de s'offrir de son histoire une représentation plus ou moins réelle, plus ou moins imaginaire. Mais cette représentation, il ne faut pas l'imposer aux autres. Or, les organisations juives nous imposent la leur, ce qui, en soi, est inacceptable et l'est encore plus quand cette représentation est manifestement erronée. Et je ne connais pas en France de groupe qui, d'un article de foi de sa religion (celle de la Shoah) soit parvenu à faire un article de la loi républicaine ; qui bénéficie du privilège exorbitant de posséder des milices armées avec l'assentiment du ministère de l'Intérieur ; et qui, enfin, peut décréter que des universitaires qui lui déplaisent n'auront plus le droit d'enseigner ni en France, ni à l'étranger (voy., en particulier, l'affaire Bernard Notin).
POUR UN RÉVISIONNISME SANS COMPLEXES
Les révisionnistes ne connaissent en fait ni maître ni disciple. Ils forment une troupe hétéroclite. Ils répugnent à s'organiser, ce qui présente autant d'inconvénients que d'avantages. Leur individualisme les rend inaptes à l'action concertée ; en revanche, les services de police se révèlent incapables de pénétrer et de surveiller un ensemble aussi disparate ; ils ne peuvent remonter aucune filière puisque précisément il n'existe aucun réseau révisionniste. Ces individus se sentent libres d'improviser, chacun selon ses aptitudes ou ses goûts, une activité révisionniste qui prendra les formes les plus diverses. La qualité des travaux entrepris s'en ressent et il faut reconnaître que le résultat est inégal. De ce point de vue, on peut dire qu'il reste encore beaucoup à faire. Le simple amateur côtoie l'érudit, et l'homme d'action, le chercheur dans ses archives. Je ne donnerai pas ici de noms par crainte de cataloguer chacun de ces individus (57).
Sur la manière de mener le combat révisionniste, il va de soi que les révisionnistes se partagent entre partisans et adversaires d'une sorte de réalisme politique. La plupart estiment que, face à la puissance du tabou, mieux vaut procéder par des voies obliques et ne pas heurter de front les tenants de l'orthodoxie. Pour ces révisionnistes-là, il est maladroit et imprudent de lancer, par exemple, que l' Holocauste est un mythe ; mieux vaut, selon eux, insinuer que l' Holocauste a bel et bien existé mais non dans les proportions généralement admises. Epris de stratégie ou de tactiques, ces révisionnistes chercheront à ménager les susceptibilités juives et suggéreront, à tort, que la partie légendaire de l' Holocauste est surtout imputable aux communistes ou aux Alliés mais non aux juifs, ou si peu. Ne voit-on pas des apprentis révisionnistes pratiquer le fallacieux amalgame qui consiste à présenter les juifs comme victimes, au même titre que les autres, d'une sorte de croyance universelle erronée ? Les juifs se seraient vus obligés, en quelque sorte par une force immanente, de croire au génocide et aux chambres à gaz, cependant, sans doute, que la même force les pousserait à réclamer encore et plus d'argent pour réparation de souffrances fictives (58). Un juif errant viendra-t-il à passer dans le camp révisionniste, on lui fera fête comme au plus pur génie du révisionnisme. Reprendra-t-il à son compte, et maladroitement, les découvertes de ses prédécesseurs non juifs sur Auschwitz, on saluera en ce nouveau venu un phare de la pensée scientifique.
J'admets certaines formes de ce réalisme politique mais à la condition qu'il ne s'accompagne pas d'arrogance. Il n'y a nulle supériorité, ni intellectuelle ni morale, à penser que la fin justifie les moyens et qu'il faut bien parfois emprunter à l'adversaire les armes de la dissimulation et du mensonge. Mais, personnellement, ma préférence va à un révisionnisme sans complexes et sans trop de compromissions. On déclare la couleur. On marche droit au but. Seul, s'il le faut. On ne ménage pas l'adversaire. D'ailleurs, une bien longue expérience du combat révisionniste me donne à penser que la meilleure stratégie, la meilleure tactique peuvent consister en une succession d'attaques frontales ; l'adversaire ne s'y attendait pas ; il s'imaginait qu'on n'aurait jamais l'audace de le défier ainsi ; il découvre qu'il ne fait plus peur ; il en est décontenancé.
UN CONFLIT SANS FIN
Les révisionnistes ont cent fois proposé à leurs adversaires un débat public sur le génocide, les chambres à gaz et les six millions. Les organisations juives se sont toujours dérobées à cette proposition. La preuve est maintenant faite qu'elles ne l'accepteront pas. Au moins l'Eglise catholique admet-elle aujourd'hui une forme de dialogue avec les athées mais la Synagogue, elle, n'oubliera pas l'offense qui lui a été faite (59) et ne se résoudra jamais à courir le risque d'un tel dialogue avec les révisionnistes. Par ailleurs, trop d'intérêts politiques, financiers et moraux sont en jeu pour que, de leur côté, les responsables de l'Etat d'Israël ou de la Diaspora acceptent d'entamer un pareil débat sur la version casher de l'histoire de la seconde guerre mondiale.
L'épreuve de force continuera donc. Je ne lui vois pas de fin. Le conflit auquel nous assistons entre exterminationnisme et révisionnisme , c'est-à-dire entre, d'une part, une histoire officielle, figée, sacrée et, d'autre part, une histoire critique, scientifique, profane, s'inscrit dans la lutte sans fin que se livrent dans les sociétés humaines, depuis des millénaires, la foi et la raison ou la croyance et la science. La foi en l' Holocauste ou Shoah fait partie intégrante d'une religion, la religion hébraïque dont, à y regarder de près, les fantasmagories de l' Holocauste ne sont qu'une émanation. On n'a jamais vu une religion s'effondrer sous les coups de la raison. Ce n'est pas demain que disparaîtra la religion juive avec l'une de ses compo-santes les plus vivaces. Selon les interprétations en cours, cette religion est vieille de mille cinq cents ans ou bien de trois, sinon de quatre, mille ans. On ne voit pas pourquoi les hommes de l'an 2000 bénéficieraient du privilège d'assister en direct au naufrage d'une religion qui remonte à des temps aussi anciens.
On entend parfois dire que le mythe de l' Holocauste ou de la Shoah pourrait un jour s'effacer comme s'est effondré il n'y a guère le communisme stalinien ou comme s'effondreront un jour prochain le mythe sioniste et l'Etat d'Israël. C'est comparer ce qui n'est pas comparable. Communisme et sionisme reposent sur des bases fragiles ; tous deux présupposent chez l'homme de hautes aspirations qui sont largement illusoires : le désintéressement généralisé, le partage à égalité entre tous, le sens du sacrifice, le travail au profit de tous ; leurs emblèmes sont, dans un cas, la faucille, le marteau et le kholkoze et, dans l'autre cas, l'épée, la charrue et le kibboutz. La religion juive, elle, sous les dehors alambiqués de la massore ou du pilpoul, ne plane pas dans ces rêveries ; elle vise bas pour viser juste ; elle table sur le réel ; sous le couvert d'extravagances talmudiques et de prestidigitations intellectuelles ou verbales, on voit qu'elle a surtout partie liée avec l'argent, le roi-dollar, le Veau d'Or et les blandices de la société de consommation. Qui peut croire que ces valeurs-là perdront un jour prochain de leur pouvoir ? Et, par ailleurs, comment la disparition de l'Etat d'Israël entraînerait-elle de néfastes conséquences pour le mythe de l' Holocauste ? Au contraire, des millions de juifs, forcés de gagner ou de regagner les pays riches de l'Occident, ne manqueraient pas de crier au Second Holocauste et, à nouveau et encore plus fort, accuseraient le monde entier de cette nouvelle épreuve imposée au peuple juif, qu'il faudrait alors dédommager .
Enfin, la religion juive on ne le voit que trop avec les récits de l' Holocauste s'ancre dans ce qu'il y a peut-être de plus profond en l'homme : la peur. Là est sa force. Là est sa chance d'une survie malgré tous les aléas et malgré les coups de boutoir portés contre ses mythes par le révisionnisme historique. En jouant avec la peur, les religionnaires juifs gagnent à tous les coups.
Je souscris au constat du sociologue et historien Serge Thion (60) pour lequel le révisionnisme historique, qui a gagné toutes les batailles intellectuelles depuis vingt-cinq ans, perd tous les jours la guerre idéologique. Le révisionnisme se heurte à l'irrationnel, à une pensée quasi religieuse, au refus de prendre en considération ce qui provient d'un pôle non juif ; nous sommes en présence d'une sorte de théologie laïque dont Elie Wiesel est le grand prêtre international consacré par l'attribution d'un prix Nobel .
L'AVENIR ENTRE RÉPRESSION ET INTERNET
Les nouveaux venus du révisionnisme ne devront pas se bercer d'illusions. Leur tâche sera rude. Le sera-t-elle moins que pour Paul Rassinier et ses successeurs les plus directs ? La répression sera-t-elle moins féroce ?
Personnellement, j'en doute. Cependant, dans le monde, le changement des équilibres politiques et des techniques de la communication donnera peut-être aux minorités la chance de se faire mieux entendre que dans un récent passé. Grâce à Internet, pour les révisionnistes la censure sera peut-être plus facile à déjouer et les sources d'information historiques deviendront sans doute plus accessibles.
Il reste qu'en cette fin de siècle et de millénaire l'homme est appelé à vivre l'étrange expérience d'un monde où livres, journaux, radios et chaînes de télévision sont, plus que jamais, étroitement contrôlés par le pouvoir de l'argent ou par la police de la pensée alors que, parallèlement, se développent, à vitesse accélérée, de nouveaux moyens de communication qui échappent, en partie, à tout contrôle. On croirait un monde à deux faces : l'une se fige et vieillit, l'autre a l'insolence de la jeunesse et regarde vers l'avenir. Le même contraste s'observe dans la recherche historique, celle du moins que surveille la police de la pensée : d'un côté, les historiens officiels, qui multiplient les ouvrages sur l' Holocauste ou la Shoah, s'enferment dans le domaine de la croyance religieuse ou de la ratiocination en vase clos tandis que, de l'autre côté, des esprits indépendants s'efforcent de n'observer que les préceptes de la raison et de la science ; grâce à ces derniers, la libre recherche historique manifeste, notamment sur Internet, une impressionnante vitalité.
Les tenants d'une histoire officielle protégée et garantie par la loi seront, pour toujours, condamnés à trouver devant eux les contestataires d'une vérité d'office. Les uns ont, avec l'âge, le pouvoir et l'argent ; les autres, un véritable avenir.
UNE RÉPRESSION QUI S'AGGRAVE
S'il est un point sur lequel le présent ouvrage peut apporter autant d'information aux révisionnistes qu'aux antirévisionnistes, c'est celui de la répression que subissent les premiers par le fait des seconds.
Chaque révisionniste est payé pour savoir ce qu'il lui en coûte de s'exprimer sur un sujet tabou mais il n'a pas toujours conscience de ce que subissent à la même heure ses pareils en d'autres pays que le sien. Les antirévisionnistes, de leur côté, minimisent systématiquement l'ampleur de leurs actions répressives ; ils n'ont de pensée que pour leurs propres tourments, comparables à ceux de Torquemada et des Grands Inquisiteurs : il leur faut frapper, toujours frapper ; leur bras se fatigue, les crampes leur viennent, ils souffrent, ils gémissent ; ils trouvent que, s'il est des hommes à plaindre, ce sont les bourreaux ; ils se bouchent les yeux et les oreilles pour éviter de voir et d'entendre toutes leurs victimes. Parfois même, ils s'étonnent, peut-être de bonne foi, quand on leur présente la liste des révisionnistes qu'ils sont parvenus à briser dans leur vie personnelle, familiale ou professionnelle, à ruiner, à accabler d'amendes ou de peines de prison, à grièvement blesser, à vitrioler, à tuer, à pousser au suicide, cependant qu'à l'inverse on ne saurait produire un seul cas où un révisionniste aurait touché ne fût-ce qu'un cheveu de l'un de ses adversaires.
Il faut dire que la presse s'emploie à dissimuler le plus possible certains effets de cette répression généralisée. En France, le journal Le Monde s'est fait sur ce chapitre une spécialité, comme on le verra, de passer sous silence certaines abominations qui, si des juifs antirévisionnistes à la Vidal-Naquet en avaient été les victimes, auraient suscité, sur toute la surface du globe, défilés de protestation et manifestations en tous genres.
Le mieux qu'on puisse attendre des apôtres de la Shoah sera, tout au plus, une mise en garde contre des excès d'antirévisionnisme qui pourraient causer du tort à la bonne renommée des juifs et à la cause sacrée de la Shoah.
Dans le flot des toutes dernières mesures de répression prises contre les révisionnistes, on notera, pour la France, la révocation de l'Education nationale de Michel Adam, qui enseignait l'histoire et la géographie dans un collège de Bretagne ; à cinquante-sept ans, avec cinq enfants à charge, il se retrouve sans la moindre ressource et même, pour l'instant, sans le revenu minimum d'insertion (RMI). Quant à Vincent Reynouard, lui aussi révoqué de l'Education nationale, il vient d'être condamné par le tribunal de Saint-Nazaire, ce 10 novembre, à trois mois de prison ferme et à dix mille francs d'amende pour avoir diffusé le Rapport Rudolf ; âgé de vingt-neuf ans, marié, père de trois jeunes enfants, il se retrouve, avec sa femme, sans la moindre ressource. Toujours en France, le pasteur Roger Parmentier est exclu du Parti socialiste pour avoir apporté son soutien devant un tribunal à Roger Garaudy tandis que Jean-Marie Le Pen, lui, est mis en examen, en France comme en Allemagne, pour une déclaration anodine sur le détail des chambres à gaz.
A Barcelone, le 16 novembre, sur plainte du Centre Simon Wiesenthal, de SOS-Racisme-Espagne, des deux communautés israélites de la ville et du Mouvement juif libéral espagnol, le libraire Pedro Varela a été condamné à cinq ans de prison ferme pour négation de l'Holocauste et incitation à la haine raciale par l'écrit. Il est également condamné à une amende de trente mille francs et à de lourds frais de justice. Les 20 972 livres et les centaines de cassettes qui composent le fonds de sa librairie seront détruits par le feu. Sa librairie avait été l'objet d'attentats et d'incendies ; à plusieurs reprises, son employée ou lui-même avaient été agressés. Le Centre Simon Wiesenthal tenterait aujourd'hui d'obtenir l'annulation du doctorat en histoire accordé à Pedro Varela il y a plus de dix ans (61).
En Allemagne, on saisit et on brûle de plus en plus d'écrits révisionnistes. Gary Lauck (citoyen américain extradé par le Danemark vers l'Allemagne), Günter Deckert et Udo Walendy végètent toujours en prison et peuvent se tenir pour heureux si on ne prolonge pas leur incarcération sous le moindre prétexte. Erhard Kemper, de Münster, après un an de prison et sous la menace de nouvelles et lourdes peines qui le maintiendraient en prison probablement jusqu'à la fin de sa vie, a dû se réfugier dans la clandestinité. D'autres Allemands ou Autrichiens vivent en exil.
Au Canada, le calvaire d'Ernst Zündel et de ses amis continue devant l'un de ces tribunaux ad hoc , dits commissions des droits de l'homme , où se trouvent bafoués, comme à plaisir, les droits normaux de la défense ; par exemple, il y est interdit de plaider que ce qu'on a écrit correspond à une vérité vérifiable ; ces commissions ne se soucient pas de la vérité ; seul les intéresse le point de savoir si ce qui est écrit fait ou non de la peine à certains ! D'autres commissions spéciales rattachées à l'Intelligence Service du Canada, prennent, dans le cas des révisionnistes, leurs décisions à huis-clos sur dossier non communiqué à l'intéressé. En 1999, Ottawa adoptera une loi antirévisionniste autorisant la police à saisir à domicile tout livre ou matériel qui pourrait , selon la police elle-même, propager le révisionnisme ; cette même loi stipulera que les tribunaux aligneront leur pratique sur celle des commissions ad hoc et ne permettront plus à l'accusé de se défendre en invoquant la vérité de ce qu'il écrit (62).
Partout dans le monde les associations juives multiplient les initiatives en vue de l'adoption d'une loi antirévisionniste spécifique. Récemment, lors d'une conférence réunie à Salonique, l'Association internationale des avocats et juristes juifs a réclamé l'instauration en Grèce d'une telle loi et a fait savoir qu'elle tiendrait des conférences identiques en plus de vingt autres pays (63).
LE DEVOIR DE RÉSISTANCE
Quelles que puissent être les tempêtes et les vicissitudes présentes ou à venir, l'historien révisionniste doit maintenir le cap. Au culte d'une mémoire tribale fondée sur la peur, la vengeance et le lucre, il préférera la recherche obstinée de l'exactitude. De cette manière, sans même l'avoir voulu, il rendra justice aux vraies souffrances de toutes les victimes de la seconde guerre mondiale. Et, de ce point de vue, c'est lui qui évitera toute discrimination de race, de religion, de communauté. Par-dessus tout, il refusera l'imposture suprême qui a couronné ce conflit : celle du procès de Nuremberg, du procès de Tokyo et de mille autres procès de l'après-guerre à l'occasion desquels, encore aujourd'hui, le vainqueur, sans avoir à rendre le moindre compte de ses propres crimes, s'arroge le droit de poursuivre et de condamner le vaincu.
Contrairement à la vision romantique de Chateaubriand, l'historien n'est nullement chargé de la vengeance des peuples et, encore moins, de la vengeance d'un peuple qui se prétend élu de Dieu.
Sur quelque sujet que ce soit, l'historien en général et l'historien révisionniste en particulier n'ont pas d'autre mission que de vérifier si ce qu'on dit est exact. Il s'agit là d'une mission élémentaire, évidente, mais l'expérience l'enseigne périlleuse.
3 décembre 1998.
Professeur Robert Faurisson
Notes
(1) Ces mots sont de Karl Schlögel, prenant la défense de Gabor Tamas Rittersporn accusé par Maxime Leo ( Holocaust-Leugner im Berliner Centre Marc Bloch , Berliner Zeitung , 12 février 1998) d'avoir apporté son soutien à la liberté d'expression de Robert Faurisson en 1980 ( Eine Jagdpartie. Wie man einen Wissenschaftler ruiniert , ibid. , 18 février 1998, p. 42).
(2) En juillet 1981, la Knesset vota une loi interdisant la négation du Génocide : "La diffusion, écrite ou orale, d' uvres niant les actes commis durant la période du régime nazi crimes contre le peuple juif, crimes contre l'humanité ainsi que les propos minimisant l'importance de ces actes dans le but de défendre ceux qui les ont perpétrés, et le soutien ou l'identification aux coupables sont passibles de cinq ans d'emprisonnement". Une proposition d'élever la peine à dix ans de prison fut rejetée. Ainsi l'extermination des Juifs ne constituait plus un sujet de recherche historique ; cet événement avait été, en quelque sorte, extrait de l'Histoire elle-même, et il était devenu un dogme national, protégé par la loi, jouissant d'un statut juridique similaire à celui de la croyance religieuse, plus élevé même : la peine maximale pour "grossièreté" à l'égard de la sensibilité ou de la tradition religieuse y compris sans doute la négation de l'existence de Dieu est d'un an de prison (Tom Segev, Le Septième Million. Les Israéliens et le Génocide , Liana Levi, 1993 [paru en 1991 en Israël], p. 535).
(3) Bulletin quotidien d'informations de l'Agence télégraphique juive , 2 juin 1986, p. 1, 3.
(4) Voy. Robert Maxwell, J'accuse [en français dans le texte], Sunday Mirror , 17 juillet 1988, p. 2.
(5) Les bébés juifs [étaient] jetés tout vivants dans les crématoires (Pierre Weil, directeur de la SOFRES, L'anniversaire impossible , Le Nouvel Observateur , 9 février 1995, p. 53).
(6) Il est d'ailleurs intéressant [ ] de souligner que le ghetto est historiquement une invention juive (Nahum Goldmann, Le Paradoxe juif , Paris, Stock, 1976, p. 83-84) ; voy. aussi Pierre-André Taguieff, L'identité juive et ses fantasmes , L'Express , 20-26 janvier 1989, p. 65.
(7) Eric Conan, Auschwitz : la mémoire du mal , L'Express , 19-25 janvier 1995, p. 68.
(8) Ibid. En 1992, c'est-à-dire longtemps après la fin des années 70 , un jeune révisionniste californien d'origine juive, David Cole, se présentera en découvreur des falsifications de la chambre à gaz d'Auschwitz-I. Dans une médiocre vidéo, il montrera, d'une part, la version des guides du musée (cette chambre à gaz est au-thentique) et, d'autre part, la version d'un responsable du musée, Franciszek Piper (cette chambre à gaz est very similar [très semblable] à l'originale). Jusque-là rien de nouveau. L'ennui est que D. Cole et ses amis ont ensuite fortement exagéré pour ne pas dire plus quand ils sont venus prétendre que F. Piper avait reconnu qu'il y avait eu fraude . Effectivement, il y avait eu fraude mais malheureusement D. Cole n'avait pas su le démontrer parce qu'il connaissait mal le dossier révisionniste. Il aurait pu définitivement confondre F. Piper en lui montrant, à la caméra, les plans originaux que j'avais découverts en 1975/1976 et publiés à la fin des années 70 . On y voit fort bien que l'actuelle prétendue chambre à gaz est la résultante d'un certain nombre de maquillages du lieu auxquels on a procédé après la guerre. Par exemple, les quatre prétendus orifices de déversement du Zyklon B pratiqués dans le plafond ont été percés très grossièrement et très maladroitement après la guerre : les fers à béton ont été brisés par les communistes polonais et laissés en l'état.
(9) R.J. van Pelt et D. Dwork, Auschwitz, 1270 to the Present , Londres, Yale University Press, 1996, p. 363-364, 367, 369.
(10) J.-C. Pressac, Enquête sur les chambres à gaz , Auschwitz, la Solution finale , Paris, Collections de L'Histoire , n 3, octobre 1998, p. 41.
(11) Jacques Baynac dans Le Nouveau Quotidien (de Lausanne), 2 septembre 1996, p. 16, et 3 septembre 1996, p. 14 ; voy., auparavant, Jacques Baynac et Nadine Fresco, Comment s'en débarrasser ? , Le Monde , 18 juin 1987, p. 2.
(12) On a parfois soutenu que le chiffre de six millions trouvait sa source dans un article de journal de 1919 : Martin H. Glynn, The Crucifixion of Jews Must Stop! . Ledit M.H. Glynn lançait un appel de fonds en faveur de six millions de juifs euro-péens qui, disait-il, étaient affamés et persécutés et vivaient ainsi un holocauste , une crucifixion . Le mot d' holocauste dans son acception de désastre est attesté en anglais dès le XVIIe siècle ; ici, en 1919, il désignait les conséquences d'une famine décrite comme un désastre menaçant. En 1894, Bernard Lazare appli-quait le mot aux massacres de juifs : de temps en temps, rois, nobles ou bourgeois offraient à leurs esclaves un holocauste de juifs [ ] on offrait des juifs en holo-causte (L'Anti-sémitisme, son histoire et ses causes , Paris, L. Chailley, 1894, rééd. Paris, La Vieille Taupe, 1985, p. 67, 71).
(13) Till now six times a million Jews from Europe and Russia have been destroyed , Lucy S. Dawidowicz, dans une compilation, A Holocaust Reader , New York, Behrman House, 1976, p. 327 ; il s'agit de lettres traduites de l'hébreu et publiées à New York en 1960 sous le titre de Min hametzar .
(14) Je suis redevable de cette découverte à l'historien allemand Joachim Hoffmann ; dans Stalins Vernichtungskrieg 1941-1945 , Munich, Verlag für Wehrwissenschaften, 2e édition, 1995, p. 161 et n. 42 de la p. 169, il signale qu'Ilia Ehrenbourg donne ce chiffre dans un article de Soviet War News du 4 janvier 1945 intitulé : Once Again Remember ! En cherchant à vérifier ce point à l'Impe-rial War Museum de Londres, je n'ai rien trouvé à cette date ; en revanche, j'ai trouvé le texte signalé par J. Hoffmann sous un autre titre et à une autre date : sous le titre de Remember, Remember, Remember et à la date du 22 décembre 1944, p. 4-5. Faudrait-il en conclure que Soviet War News était publié sous différentes formes ?
(15) Voy. Holocaust Survivors , Adina Mishkoff, Administrative Assistant, AMCHA, Jérusalem, 13 août 1997 (chiffres fournis par le cabinet du premier ministre israélien).
(16) La misérable et fallacieuse maquette (avec ses prétendues ouvertures pour le Zyklon dans le toit alors que de telles ouvertures, on le constate encore aujourd'hui, n'ont jamais existé, et avec ses prétendues colonnes perforées alors que les colonnes de béton, comme on peut encore le voir, étaient pleines) est reproduite dans un autre livre-guide publié en 1995 ; voy. Jeshajahu Weinberg et Rina Elieli, New York, Rizzo-li, p. 126-127 ; en revanche, ce livre-guide ne reproduit pas ce qui, dans le précédent livre-guide, celui de M. Berenbaum, était présenté comme la pièce à conviction par excellence des gazages homicides : une prétendue porte de chambre à gaz à Majdanek.
(17) Le Nouvel Observateur , 30 septembre 1993, p. 96.
(18) Tous les fleuves vont à la mer (Mémoires 1) , Paris, Le Seuil, 1994, p. 97.
(19) The Holocaust and History, The Known, the Unknown, the Disputed and the Reexamined , ed. by Michael Berenbaum and Abraham J. Peck, published in association with the United States Holocaust Memorial Museum (Washington, D.C.) in Bloomington and Indianapolis, Indiana University Press, 1998, XV-836 p.; 55 contributions.
(20) Id. , p. 15.
(21) Voy., ci-dessus, p. 6.
(22) A propos de Timisoara, voy., dans le présent ouvrage, vol. III, p. 1141-1150, mon étude du livre de Michel Castex, Un Mensonge gros comme le siècle. Roumanie, histoire d'une manipulation , Paris, Albin Michel, 1990.
(23) La prétendue maquette de crématoire avec chambre à gaz qu'on présente au Musée national d'Auschwitz et celle qu'on peut voir à l'Holocaust Memorial Mu-seum de Washington sont tellement succinctes en ce qui concerne précisément la chambre à gaz et tellement en contradiction avec les vestiges qu'on peut examiner sur place, à Auschwitz-Birkenau, qu'il est dérisoirement facile de prouver que ces deux maquettes sont de pures fantaisies ; voy., ci-dessus, note 16.
(24) Voy. Weltwoche (Zurich), 27 août et 3 septembre 1998 ; Nicolas Weill, La mémoire suspectée de Binjamin Wilkomirski , Le Monde , 23 octobre 1998, p. V.
(25) Donald Watt, Stoker : the story of an Australian soldier who survived Auschwitz-Birkenau , New York, Simon & Schuster, 1995.
(26) Fred Sedel, Habiter les ténèbres , Paris-Genève, La Palatine, 1963, et Paris, A.-M. Métaillié, 1990.
(27) Vivre, c'est vaincre (Maulévrier, Maine-et-Loire, 1988) est présenté comme ayant été écrit en 1945 et imprimé au 3e trimestre de 1946. En 1988, il est réédité à grand fracas par Hérault-Editions. La bande annonce porte : J'ai été témoin de l'Holocauste . C'est dans Le Figaro du 15 mai 1996 (p. 2) que le général Rogerie déclarera avoir assisté à la Shoah à Birkenau . La description, extrêmement succincte, qu'on lui a faite des chambres à gaz et des fours est contraire à la version aujourd'hui admise : son témoin lui a parlé de gaz arrivant par les pommes de douche et de fours électriques (p. 75).
(28) A. Rogerie, Vivre, c'est vaincre , p. 70, 85.
(29) A. Rogerie, Vivre, c'est vaincre, p. 82.
(30) A. Rogerie, Vivre, c'est vaincre, p. 83.
(31) A. Rogerie, Vivre, c'est vaincre, p. 84.
(32) A. Rogerie, Vivre, c'est vaincre, p. 84.
(33) A. Rogerie, Vivre, c'est vaincre, p. 87.
(34) Samuel Gringauz, Some Methodological Problems in the Study of the Ghetto , Jewish Social Studies / A Quarterly Journal Devoted to Contemporary and Historical Aspects of Jewish Life , volume XII, New York, 1950, p. 65.
(35) Op. cit. , p. 148-149.
(36) They Have Their Exits , Londres, Hodder and Stoughton, 1953, p. 172.
(37) D'un texte de plus de deux cent cinquante mots on retiendra en particulier : Plus de douze millions de morts ! Autant d'individus qui ne sont pas nés ! Plus encore de mutilés, blessés, veuves et orphelins ! Pour d'innombrables milliards de destructions diverses. Des fortunes scandaleuses édifiées sur des misères humaines. Des innocents au poteau d'exécution. Des coupables aux honneurs. La vie atroce pour les déshéri-tés. La formidable note à payer. Ailleurs se lit : Il faut améliorer l'esprit des Nations en améliorant celui des individus par une instruction assainie et largement répandue. Il faut que le peuple sache lire. Et surtout comprendre la valeur de ce qu'il lit. Le texte se termine sur : Maudite soit la guerre. Et ses auteurs !
(38) Voy. Christiane Gallus, Une pandémie qui a fait trois fois plus de victimes que la guerre de 1914-1918 , Le Monde , 31 décembre 1997, p. 17.
(39) Pierre Kaufmann, Le danger allemand , Le Monde , 8 février 1947.
(40) Voy. Mark Weber, Bergen-Belsen Camp : The Suppressed Story , The Journal of Historical Review , mai-juin 1995, p. 23-30.
(41) Tel fut le cas, par exemple, de Bartley C. Crum, Behind the Silken Curtain , New York, Simon & Schuster, 1947, p. 114.
(42) Arthur Suzman & Denis Diamond, Six Million Did Die. The Truth Shall Prevail , publié par le South African Jewish Board of Deputies, Johannesburg, 1978, 2e édition, p. 18.
(43) En 1945, A. Hitchcock, né en 1899, était déjà connu. Pour ses goûts macabres ou morbides, pour son art de manipuler son public , pour l'étrange fascination que le gaz exerçait sur son esprit, on lira Bruno Villien, Hitchcock , Paris, Colonna, 1982, p. 9-10.
(44) Le Figaro , 24 octobre 1997, p. 10.
(45) The Origins of Totalitarianism , New York, Harcourt, Brace, 1951, p. 446, n. 138.
(46) Le Figaro , 16 janvier 1995, p. 29.*
(47) Libération , 18 décembre 1995, p. 41.
(48) Pierre Vidal-Naquet, Le secret partagé , Le Nouvel Observateur , 21 septembre 1984, p. 80.
(49) Lettre à Nation Review (Australie), 21 juin 1979, p. 639.
(50) The Left, the Right and the Jews , Part II, Quadrant (Australie), septembre 1979, p. 27.
(51) Me Bernard Jouanneau, La Croix , 23 septembre 1987, p. 2.
(52) Globe and Mail (Canada), 2 juin 1998, p. A1, 15. Edgar Bronfman, président du Congrès juif mondial, est l'empereur de l'alcool et de la pornographie. Il préside le groupe Seagram et, à Hollywood, possède Universal Studios. Il vient de recevoir, d'un jury d'humoristes américains, la distinction du Silver Sewer (Egout d'argent), no-tamment pour des films mettant en scène stripteaseuses enceintes, jeunes prostitués se battant avec leurs souteneurs, croque-morts copulant avec des cadavres, etc. (Finan-cial Times , 21-22 mars 1998, p. 2).
(53) B. Lazare, L'Antisémitisme , première page du chapitre premier.
(54) Id. , p. 27.
(55) A. Kaspi, Les Juifs pendant l'Occupation , éd. revue et mise à jour, Paris, Le Seuil, 1997 [1991], p. 109, n. 27.
(56) J'entends parfois dire qu'il risque d'en coûter plus cher à un juif qu'à un non-juif de faire profession de révisionnisme. Les faits démentent cette assertion. Pas un juif n'a été condamné en justice pour révisionnisme, pas même Roger-Guy Dommer-gue (Polacco de Menasce) qui, depuis des années, multiplie les écrits les plus véhé-ments contre ce qu'il appelle les mensonges de ses congénères . Jusqu'ici on n'a osé lui appliquer ni la loi Pleven (1972) ni la loi Fabius-Gayssot (1990). Il convient toutefois de rappeler le cas du jeune révisionniste américain David Cole qui montre à quelle violence certaines organisations juives peuvent recourir afin de faire taire des juifs qui ont pris partie pour la cause révisionniste.
(57) Un chercheur indépendant, qui ne s'en réclame pourtant pas, peut indirecte-ment contribuer au révisionnisme par la simple qualité de son travail. Je donnerai ici un nom, celui de Jean Plantin, responsable d'une publication dont le titre, à lui seul, indique le caractère érudit : Akribeia tel est le titre de cette publication semestrielle signifie exactitude , soin minutieux et a donné en français le mot d' acribie (qualité de l'érudit qui travaille avec un soin extrême). AKRIBEIA , 45/3 route de Vourles, 69230 Saint-Genis-Laval.
(58) Voy. la pertinente analyse de Guillermo Coletti, The Taming of Holocaust Revisionism [Apprivoiser le révisionnisme de l'Holocauste], 13 novembre 1998, Anti-Censorship News Agency (adresse électronique : <anti_censor@zzzzz.com>).
(59) L'oubli n'est pas notre principale vertu (le président du Consistoire de Toulouse, selon Le Figaro , 9 octobre 1997, p. 10).
(60) S. Thion est, en particulier, l'auteur d'un ouvrage révisionniste qui porte le titre parlant de Une Allumette sur la banquise . Un ouvrage révisionniste, même si son contenu paraît être de la dynamite, n'apporte, en fin de compte, peut-être pas plus de clarté et de chaleur qu'une allumette dans la nuit polaire, sur la banquise des idées gelées (p. 90).
(61) Voy. Un libraire espagnol condamné pour "apologie du génocide" , Le Monde , 19 novembre 1998, p. 3 ; Emmanuel Ratier, Faits & Documents , 1er décembre 1998, p. 12.
(62) Voy. Crackdown on hate materials planned , National Post (Canada), 25 novembre 1998.
(63) Voy. Athens News , 28 juin 1998, p. 1.
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