Les édiles municipaux des petites villes acceptent que des promoteurs immobiliers bâtissent des quartiers résidentiels dans des endroits à risque en se disant que ça va rapporter des taxes. Les acheteurs de maison, se fiant aux règlements de zonage qui devraient tenir compte de situations semblables, s'installent dans ces endroits à risque. Lorsque ça saute, la municipalité envoie la facture au gouvernement central. Celui-ci, ne voulant pas froisser les notables des municipalités, refuse de légiférer de peur d'empiéter sur leur chasse gardée.
Le citoyen se retrouve, comme toujours, le bec à l'eau avec une maison qu'il ne peut ni habiter, ni vendre.
C'est la même chose avec les zones inondables connues des municipalités. Les acheteurs ne savent généralement pas que c'en est une. Je ne suis pas d'accord pour que ce soit le gouvernement central qui compense les sinistrés comme c'est le cas actuellement; ça devrait être la municipalité elle-même.
André
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