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Re: Embryologie et bactérie


Re: Embryologie et bactérie -- Julien
Posted by Bruno , Feb 27,2002,09:09 Index  Forum


(PRÉCÉDEMMENT) « . On le sait qu’il a amélioré la réalité. »

JULIEN : Fraude, c’est ça le mot :

BRUNO : Tout à fait. On est donc d'accord pour dire qu'il y a une phase ou les embryons se ressemblent mais que cette réalité est mal reproduite par les dessins de Haeckel.

(PRÉCÉDEMMENT) « La ressemblance entre les embryons ne se limite pas au crâne et à la colonne vertébrale mais aussi à des structures qui deviennent très différentes chez l’adulte.»

JULIEN : Je ne dis pas qu’elle se limite là. Relisez moi. Je dis que se sont les caractéristiques principales (en plus des caractéristiques des Chordés) qui relient ce sous-embranchement qui nous permet de voir des ressemblances. C’est redondant d’affirmer que ça prouve l’origine ancestrale commune. Ces individus se « ressemblent » déjà même complètement formés !

BRUNO : Ils se ressemblent mais moins que leurs embryons. Et attention, ce n'est pas une preuve en soi. C'est un des élément de la preuve. D'ailleurs, sur la base de l'embryologie, on a établi que les vertébrés étaient plus proche des oursins que des insectes. Même si le plan du corps d'un insecte adulte ressemble plus à celui d'un vertébré qu'un oursin. Ceci a été confirmé au niveau moléculaire et génétique.


PRÉCÉDEMMENT : « Les processus de démarrage du développement embryonnaire sont très semblables dans tous les cas. »

JULIEN : Ce n’est pas complètement vrai. Oui, il y a une certaine similitude dans le *concept* comme le prédit le modèle créationniste (fécondation, clivage,gastrulation sont des étapes communes), mais il y a des différences auxquelles ont ne s’attendrait pas dans le modèle de l’évolution :

BRUNO : Tout d'abord le modèle créationiste prédit tout et son son contraire(phrase-clé introduite par moi). Si c'est noir, c'est parce que le créateur l'a voulu ainsi. Et si on découvre qu'il y a aussi du blanc, c'est ce que le créateur voulait aussi qu'il en ait. FInalement, c'était une erreur, il n'y a pas de blanc du tout. Ha! On vous l'avez dit que le créateur avait voulu ça noir.

JULIEN : Par exemple, on s’est étonné à l’époque même de Haeckel de voir que des espèces si proche telle la volaille et le canard soit distinguables dès le second jour du développement embryonnaire !!

BRUNO : Pour avoir eu des embryons de volaille (poulet) sous les yeux, je me demande comment on peut faire des distinctions à 2 jours puisqu'il n'y a pas de caractéristiques distingables si tôt. Ça pourrait être la taille, la position dans l'oeuf ou alors que les embryons ne se développent pas à la même vitesse, mais même deux jours c'est tôt dans ce cas là.

JULIEN : En 1987, Richard Elinson rapportait que les grenouilles, les poules et les souris «sont radicalement différentes dans des caractéristiques telles la taille de l’œuf, les mécanismes de fertilisation, les modèles de clivage et les mouvements de gastrulation.»

BRUNO : On n'avait pas besoin de qui que ce soit en 1987 pour savoir que la taille de l'oeuf et la fécondation étaient différentes chez ces espèces.
Taille : Déjà discuté.
Fécondation : Adapté à l'environnement (eau salée, douce, organes reproducteurs)
Clivage : Adapté au contexte de l'oeuf. Le but de cette étape est de créer assez de cellules pour pouvoir travailler. La variabilité peut donc être très présente à cette étape.
Mouvements de gastrulation : Ce sont des différences à l'intérieur d'un mouvement global commun.

Pourriez-vous nous expliquer dans vos mots ce qu'est la gastrulation? Je voudrais juste être sûr que vous savez de quoi vous parlez.


PRÉCÉDEMMENT : « La bactériologie est un très mauvais exemple pour discuter des transitions inter-espèces et elle **n’est pas utilisée pour documenter ce genre de transition par les évolutionnistes.** »

JULIEN : C’est plutôt faux ça aussi. Dans la série sur l’évolution qui a été diffusée en septembre dernier (budget : 15 millions $US), on affirme que les bactéries résistantes aux antibiotiques représente l’argument-canon de l’évolution.

Dans un débat (l’an dernier je crois) opposant le biologiste David Morse de l’Université de Montréal et Laurence Tisdall, M. Morse n’a eu que la bactérie résistante aux antibiotiques comme argument concret pour sa théorie …

BRUNO : La résistance aux antibiotiques est un exemple classique de la sélection naturelle, pas de transition interespèces. Vous mélangez la capacité à survivre et se multiplier avec la formation d'une nouvelle espèce.

PRÉCÉDEMMENET : « Pouvez-vous alors admettre que le berger allemand, le loup, le coyote et le dingo australien qui se ressemblent beaucoup plus que le Danois et le Pékinois ont un ancêtre commun? »

JULIEN : Je ne sais pas, vous? La ressemblance est-elle du domaine de la science? Est-ce quelque chose de quantifiable? Comment déterminer si deux espèces se ressemblent assez pour dire qu’ils ont un ancêtre commun? Où est la limite?

La réponse est : je ne sais pas. Je ne spéculerai pas comme c’est l’habitude des évolutionnistes. Plutôt, je vous rappel que je ne soutiens pas la fixité des espèces mais plutôt le maintient de la quantité globale d’information dans une espèce.

BRUNO : Si un évolutioniste faisait une réponse du genre, vous sauteriez au plafond trop content de l'avoir embarrassé. J'ai compris votre concept de variabilité. J'aurais voulu savoir ce que vous pensiez du fait qu'il peut y avoir plus de variabilité dans une espèce qu'entre certaines espèces.

Je suis d'accord pour dire qu'il arrive un moment où le jugement doit laisser la place à une méthode d'évaluation scientifique. Mais dans le cadre de la question que je vous ai posée, je me résous à dire que vous avez peu de jugement.

À la fin, ça ne prouverait rien pour vous puisque peu importe que vous pensiez X, Y ou Z, c'était le choix du créateur. Mais j'aurais aimé avoir votre réponse.


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