Quand ais-je dis qu’il n’y avait pas de ressemblance ? Il y en a au stade choisi par Haeckel et dans l’échantillon de Haeckel avec un « soupçon » de spéculation que l’ont a appelée fraude même dans le milieu évolutionniste.
« . On le sait qu’il a amélioré la réalité. »
Fraude, c’est ça le mot :
Michael Richardson, « Une **fraude** en embryologie » Pour la science [Scientific American], no. 247, ( mai 1998)
« La ressemblance entre les embryons ne se limite pas au crâne et à la colonne vertébrale mais aussi à des structures qui deviennent très différentes chez l’adulte. »
Je ne dis pas qu’elle se limite là. Relisez moi. Je dis que se sont les caractéristiques principales (en plus des caractéristiques des Chordés) qui relient ce sous-embranchement qui nous permet de voir des ressemblances. C’est redondant d’affirmer que ça prouve l’origine ancestrale commune. Ces individus se « ressemblent » déjà même complètement formés !
« Les processus de démarrage du développement embryonnaire sont très semblables dans tous les cas. »
Ce n’est pas complètement vrai. Oui, il y a une certaine similitude dans le *concept* comme le prédit le modèle créationniste (fécondation, clivage, gastrulation sont des étapes communes), mais il y a des différences auxquelles ont ne s’attendrait pas dans le modèle de l’évolution :
Par exemple, on s’est étonné à l’époque même de Haeckel de voir que des espèces si proche telle la volaille et le canard soit distinguables dès le second jour du développement embryonnaire !!
En 1987, Richard Elinson rapportait que les grenouilles, les poules et les souris « sont radicalement différentes dans des caractéristiques telles la taille de l’œuf, les mécanismes de fertilisation, les modèles de clivage et les mouvements de gastrulation.»
« Change in developmental patterns : embryos of amphibians with large eggs » pp. 1-21 Tiré de R.A. Raff and E.C. Raff (éditeurs) « Development as an Evolutionary process, Vol. 8 (New York : Alan R. Liss, 1987), p.3.
« La bactériologie est un très mauvais exemple pour discuter des transitions inter-espèces et elle **n’est pas utilisée pour documenter ce genre de transition par les évolutionnistes.** »
C’est plutôt faux ça aussi. Dans la série sur l’évolution qui a été diffusée en septembre dernier (budget : 15 millions $US), on affirme que les bactéries résistantes aux antibiotiques représente l’argument-canon de l’évolution.
Dans un débat (l’an dernier je crois) opposant le biologiste David Morse de l’Université de Montréal et Laurence Tisdall, M. Morse n’a eu que la bactérie résistante aux antibiotiques comme argument concret pour sa théorie …
« Pouvez-vous alors admettre que le berger allemand, le loup, le coyote et le dingo australien qui se ressemblent beaucoup plus que le Danois et le Pékinois ont un ancêtre commun? »
Je ne sais pas, vous? La ressemblance est-elle du domaine de la science? Est-ce quelque chose de quantifiable? Comment déterminer si deux espèces se ressemblent assez pour dire qu’ils ont un ancêtre commun? Où est la limite?
La réponse est : je ne sais pas. Je ne spéculerai pas comme c’est l’habitude des évolutionnistes. Plutôt, je vous rappel que je ne soutiens pas la fixité des espèces mais plutôt le maintient de la quantité globale d’information dans une espèce.
Julien
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