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Délocalisation de la conscience (suite)


Posted by Gatti , Mar 23,2002,11:45 Index  Forum

Pour enfoncer le clou au sujet de Cayce les phenomenes paranormaux de ce genre sont legions.


Docteur ????? à Gatti

"cher correspondant,

Le problème est que les personnes qui ont vécu qq chose de semblable
interprètent ce qu’ils ont vécu pour que ça réintègre leur système de
représentation consciente et que ça soit communicable ; l’âme est qq
chose de très culturel...

on connaît des situations expérimentales qui permettent de travailler ça
plus scientifiquement, ce sont les prises de psychodysleptiques (
« drogues ») : certains produits chimiques perturbent le psychisme de
façon très particulière ; ça a été essayé y compris par des psychiatres
qui ne sont pas autant bouchés que vous pouvez le croire mais qui sont
très prudents sur les interprétations qui viennent spontanément à
l’esprit ; le plus curieux, c’est, par la prise de drogue, l’obtention
de confusions sensorielles : on écoute avec les yeux, on sent avec les
oreilles etc . Ça renvoie aux connexions neurales du bébé qui ne sont
pas aussi spécialisées que chez l’adulte et où tout est très
interconnecté ; par des drogues on réavive ces anciennes confusions ;
quand on se réveille, on réinterprète avec ses habitudes d’adulte et on
recrée des images visuelles à partir de sources sonores par exemple...
ça peut sembler magique à première vue mais ça ne prouve pas l’existence
d’une âme comme esprit individuel et décorporisable.
Bien à vous .J.Louys


REPONSE de GATTI:
Bonjour docteur ?????
Je réponds avec du retard a votre message reproduit ci-dessous.
Si la preuve de la decorporation de la conscience est difficile a faire, j'ai des convictions étayées par un faisceau d'éléments convergents. Je n'ai pas exposé l'ensemble de mes arguments sur site faute de temps. Les recherches dans le fatras du paranormal sont longues et fastidieuses.
Certains cas de NDE portent sur des tentatives de contact physique entre la personne sortie de son corps et les personnes presentes.Il y a de toute évidence des convergences avec la rencontre physique entre madame V.. du monastère de Moulin et l'ectoplasme d'un moine qui hanta ce monastère pendant des mois. La photo du moine en question a été faite. Voir les ouvrages d'Yves Lignon (qui n'est pas un mystique)

Le phénomène que je nomme transmaterialité dans mon dossier NDEco semble être le même dans les différents cas. Pour ma part je trouve que le puzzle amenant a la physique quantique se dessine merveilleusement bien.

Je vous livre quelques informations intéressantes en relation avec les capacités inconnues du cerveau dont parlait Aimé MICHEL.

Bien a vous
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Ouvrage 249/… (bibliothèque CASAR) "Aimé Michel ou la quête du surnaturel" Michel PICARD ED.JMG réédition Novembre 2000
Le surhumain : des faits et des preuves (Planète no 40,1968. Texte intégral)
Que le lecteur soit averti : aucune idée n'est indigeste comme celle des niveaux de conscience différents.
De toutes celles que nous imposent les faits venus à la connaissance des hommes depuis disons vingt ans, il n'en est point à quoi l'on ait moins pensé, qui ait été moins dégrossie ,qui soit plus étrangère à notre culture philosophique et scientifique. Seuls quelques écrivains ont eu jusqu'ici, par le biais prudent de la fiction, la témérité d'en tenter une approche.
Et aussi (on verra tout à l'heure pourquoi) quelques chercheurs clandestins. Que l'on ne s'attende donc pas trouver dans ces quelques pages ne fût-ce qu'un essai de définition.
Je me bornerai à citer des faits propres à éveiller l'attention du lecteur vers une direction intérieure où les yeux de l'esprit n'ont pas coutume de se tourner.
C'est un enfant qui vient d'achever sa sixième. I1 a un an de latin. Que sait-il de cette langue? Rien, ou presque. Rosa, Rosae, Amo, Amas, quelques vingtaines de mots. Mais ses yeux, lorsqu'il étudiait ses leçons et faisait ses devoirs, mais ses oreilles, quand il écoutait le professeur, ont en fait perçu une masse bien plus vaste de connaissances aussitôt envolées. Envolées? Un jour, cet enfant plonge dans une piscine dont il a mal évalué la profondeur et s'y brise le crâne. Et pendant huit jours de son agonie, il va délirer. En latin. Dans un latin complexe, élaboré, tel, peut-être, que le jeune blessé, s'il avait vécu, n'aurait jamais été capable de le parler, même après six ans d'études.
Cette histoire est invraisemblable, certes. Mais elle est authentique. Ce petit garçon portait un nom familier à tous les Français, car il était le frère d'un autre petit garçon qui est depuis devenu un homme politique et un administrateur célèbre. Si ce garçon avait vécu, il aurait encore passé cinq ans à apprendre une langue que quelque chose en lui, sans qu' il le sache, savait déjà.
Voici un cas étudié par le psychologue anglais F. W.H. Myers dans son livre sur la Personnalité humaine. Un homme était tracassé par une erreur de comptabilité qu'il n'arrivait pas à localiser en dépit de ses recherches. Un matin, alors qu'installé devant sa glace il cherchait un chiffon pour essuyer son rasoir, ses yeux tombent sur un bout de papier qui traînait sur la table. Machinalement, il s'en saisit, y jette les yeux et y découvre, écrite de sa main au crayon, la référence de l'erreur introuvable : mois de septembre, telle page, telle colonne, telle ligne. Et aussitôt un rêve fait la nuit précédente lui revient en mémoire. Dans son sommeil, il s était vu
feuilletant une fois de plus son registre et identifiant enfin l’erreur. I1 avait alors (toujours dans son rêve) pris un crayon et noté la référence. Au réveil, il ne se souvenait plus de rien. Notre homme s’habilla rapidement et courut jusqu’à son bureau : la référence était exacte.
Deux faits au moins sont à retenir de ce cas pour notre sujet
Le premier est que ce monsieur portait en lui, sans le savoir,hors d’atteinte de sa conscience vigilante, l’image de son livre de comptes, avec chiffres, colonnes, etc.
La deuxième est il ne reconnut pas le crayon qui lui avait servi, dans son sommeil. éveillé, ll lui fut impossible de se rappeler où il avait trouvé ce crayon inconnu au cours de son accès de somnambulisme. Endormi et rêvant, sa personnalité disposait donc de connaissances et de possibilités qu’éveillée elle n’avait pas. La littérature parapsychologique est pleine de milliers de faits de ce genre, prouvant (s’ils sont authentiques) que quelque chose en nous peut et sait formidablement plus que nous ne croyons pouvoir et savoir. Mais de tels faits sont-ils possibles? On pourrait répondre par l’affirmative si, moyennant un protocole expérimental précis et reproductible à volonté, on savait les obtenir en laboratoire.
Eh bien ! on sait les obtenir en laboratoire. L’expérience a été faite des milliers de fois et est encore faite quotidiennement dans les laboratoires de neurophysiologie du cerveau. Elle fut réussie la première fois par le célèbre neurophysiologiste canadien Wilder Penfield, l’un des maîtres actuels de cette science. Penfield pique dans le cerveau d’un patient une micro-électrode. Le patient ne ressent rien de particulier. Puis le courant est envoyé dans l’électrode et, si l’emplacement est convenablement choisi, le patient éprouve une sorte d’hallucination, d’ailleurs parfaitement consciente, faite d’un spectacle complet, visuel, auditif, etc.
Oh, dit-il par exemple, je me souviens ! Je me souviens de ce que je vois. J’étais assis dans le métro en face d’un monsieur qui lisait le journal. C’était tel journal. D’ailleurs je vois le titre.

 Pouvez-vous lire ce journal?
 Bien sûr (le patient lit).
 Voyez-vous la date du journal?
 Oui (il la donne : elle a plus de tente ans).

On coupe le courant, l’hallucination disparaît. On consulte la collection du journal et, à la date indiquée, on trouve effectivement le texte lu par l’halluciné artificiel.
Dans leurs ouvrages, Penfield et ses disciples rapportent des centaines d’expériences semblables à celle-ci, quoique généralement plus compliquées. La conclusion de Penfield, admise par tous ses collègues, est formelle : La mémoire enregistre tout exactement comme un film ou une bande
magnétique et son enregistrement semble indestructible. Si la mémoire a des défaillances, c’est uniquement imputable au processus de rappel.
Que nous disposions sans le savoir d’une mémoire absolue, que nous portions en elle, mais inaccessible normalement, le souvenir intact de la moindre impression, de la plus fugace vision entrevue dans notre lointaine enfance, voilà qui est difficile à admettre. Mais admissibles ou pas, les faits sont là, reproductibles en laboratoire, connus de tous les spécialistes. L’étonnant est qu‘ils ne soient guère connus que d’eux.
L’étonnant est aussi que nous soyons si peu attentifs aux mouvements qui parfois bousculent les frontières de notre conscience, comme si un mécanisme d’oblitération nous protégeait et nous empêchait de découvrir l’abîme que nous portons en nous.



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