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Re:Re:Re:Re:Une mémoire parfaite ailleurs que dans le cerveau


Re: Re:Re:Re:Une mémoire parfaite ailleurs que dans le cerveau -- Claude D
Posted by Jean-Francois , Mar 30,2002,13:20 Index  Forum

Pour qu'une EMI (expérience de mort imminente) soit considérée comme une forte présomption en faveur de la "décorporalisation", il faudrait à mon avis que plusieurs points soient strictement respectés:
- un enregistrement de la scène de l'opération, avec le plus de détails possibles.
- un enregistrement complèt et détaillé de ce qui se passe dans les environs de la salle d'opération (passage de personnel, etc.)
- interroger le témoin le plus tôt possible après son réveil, avant qu'il ne puisse avoir été influencé par des interlocuteurs potentiels.
- si il y a témoignage immédiat, prendre le plus de détails possibles (les réponses vagues - "il y avait un certain nombre de personne habillé en vert avec des masques" - ne comptent pas vraiment), afin de les comparés à ceux pris lors de l'opération. Essayer d'avoir des repères temporels. Sans de tels repères, il est impossible de savoir si "l'expérience" a eu lieu pendant le "flatline" ou non.
- s'il y a témoignage tardif, s'assurer que les éléments du témoignages n'ont pu être donnés par des interlocuteurs après l'opération.
- vérifier temporellement la stabilité du témoignage. S'il y a trop d'ajouts (ou de changements), douter de la véracité de celui-ci.

J'en oublie sûrement, mais dans l'ensemble c'est le degré de précision minimum (et jamais atteint à ma connaissance) qu'il faudrait. Et, je répète: cela ne prouverait pas la décorporalisation. Par contre, une seule étude sérieuse rendrait de l'intérêt à ce phénomène qui, pour l'instant, ressemble plus à une mode qu'à un phénomène réel.

En fait, à cause de divers facteurs (moyens humains*, déontologie médicale, etc.), un tel protocole est presque utopique. Généralement, les "enquèteurs" se contentent d'un survol hâtif des lieux et de la scène, en faisant ressortir les convergences (même superficielles) et rarement les divergences.

Jean-François

* Faut pas oublier que dans plus de 80% des opérations, il n'y a pas de témoignages de décorporalisation.


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