En gros, ce document recommande le respect de la liberté de choix d'un adulte capable de discernement, mais que ne soient pas prises en compte les exigences d'un adulte quant au traitement d'un mineur si la vie de celui-ci est mise en danger, quitte à en retirer momentanément la garde légale aux parents (par le biais de l'office des tutelles de la protection de l'enfance). Le cas des adolescents et pré-adultes demande que leur capacité de discernement soit déterminée de cas en cas, en tenant compte de leur vulnérabilité à l'endoctrinement. Dans l'ensemble, il est recommandé de ne pas tenter de "convertir" les TJ, mais de ne pas non plus céder à toute demande irréaliste.
Un aspect intéressant est la mise en balance de la liberté de choix du médecin face à une demande allant clairement à l'encontre de ses convictions éthiques, de toutes ses connaissances et de toute sa formation: peut-on obliger un médecin à respecter une croyance qui va lui faire commettre un acte dont il sait en toute certitude qu'il va amener une issue fatale, ou qui va occasionner à toute une société des coûts disproportionnés (procédures alternatives à la transfusion, surveillance médicale supplémentaires, coûts d'hospitalisation prolongée, etc.) ?
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