Il me semble qu'il y a même une 3ème définition du sceptique : le sceptique absolu, qui doute tout le temps et toujours et sans fin et ne prend pas de décision sur l'existence ou la non-existence de quoi que ce soit et raisonne tout le temps en terme de probabilité. C'est surtout un fantasme d'adepte du paranormal (pas tous, hein, 'faut pas mettre tout le monde dans le même paquet :-) ) qui cherche à protéger ses idées dans la chaleur rassurante d'une incertitude continuelle, d'une absence de prise de position, qui ma foi vaut mieux pour lui, de son point de vue, que le tranchant implacable de l'affirmation d'un "n'existe pas (en l'état actuel des connaissance et jusqu'à preuve du contraire)".

Il y a encore une 4ème définition du sceptique, qui est une variante extrême du premier : "tout se vaut, les sorcières et leur balai, la relativité générale, la biologie des angiospermes, la mort d'Elvis Presley,... et il faut apporter des preuves d'existence ET de non-existence" (et comme ces dernières sont impossibles, c'est une philosophie idéale pour celui qui veut continuer de croire que le paranormal est fortement probable puisqu'on n'a pas prouvé qu'il n'existe pas et qu'il y a des témoignages à la pelle qui vont dans son sens :-) ).

Il y a même une 5ème définition : "c'est normal qu'on n'arrive pas à démontrer l'existence du paranormal car ce dernier est indémontrable par nature (les esprits n'ont pas envie de dévoiler leur existence, les sceptiques envoient des mauvaises ondes,...) mais ça ne veut pas dire qu'il n'existe pas."

Cordialement,
Mikaël

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