« Si vous voulez absolument des exemples, je peux citer les rongeurs du Quaternaire (l'un des plus beaux cas de gradualisme) ou les ammonites du Jurassique inférieur. »
Auriez vous de tels exemples pour relier les reptiles aux oiseaux ?
« Archaeoraptor a été fabriqué par des paysans chinois qui voulaient faire de l'argent facilement. Ce n'est pas ce que j'appelerais des "supporters avides de preuves", mais bon... »
Je parlais de National Geographic. À ce sujet, vous devriez lire la lettre qui a été rédigée à National Geographic suite à l’épopée de l’Archaeoraptor :
Un extrait saura vous convaincre :
http://www.answersingenesis.org/docs/4159.asp
« The idea of feathered dinosaurs and the theropod origin of birds is being actively promulgated by a cadre of zealous scientists acting in concert with certain editors at Nature and National Geographic who themselves **have become outspoken and highly biased proselytizers of the faith.** »
Storrs L. Olson
Curator of Birds
National Museum of Natural History
Smithsonian Institution
Washington, DC 20560
Continuons.
« 1) Le gène est dupliqué (ça existe, vous ne pouvez pas dire le contraire). Là, vous dites : "Stop ! Aucune structure nouvelle ! Pas de nouvelle information, juste un recopiage !" Un peu de patience, merci. »
Non, n’allez pas trop vite, rien n’est si simple que ça. La duplication du gène vient encombré le brin d’ADN et le bon fonctionnement de la cellule de plusieurs façon. Si ce gène reste actif, il risque d’y avoir production de protéine « non-prévue au programme ». Ensuite, ce genre d’anomalie est souvent repéré par la cellule qui va corrigé la situation ou s’auto-détruire. Une autre chose, la vitesse de réplication cellulaire est inutilement réduite, ce qui laisse moins de descendants qu’un organisme normal. Ce genre d’erreur, la duplication d’un gène, donne toute les chances à l’organisme d’être éliminé par la sélection naturelle.
« Or, c'est faux : il existe un mécanisme, celui de la duplication, qui augmente la quantité d'information contenue dans le génome. »
Et qui encombre la cellule de façon à la rendre inférieure aux cellules normales. De toute façon, avez vous un exemple de l’émergence d’une nouvelle structure morphologique qui aurait son origine dans la duplication d’un gène pré-existant additionné à de multiples modifications au cours du temps ? Je vous ai mentionné le fait que la bactériologie n’est même pas arrivé à une lueur d’espoir de voir un tel phénomène, pourtant les bactéries mutent et se reproduisent des milliers de fois plus que les cellules animales et se transmette du matériel génétique.
« Or, cela existe. Une mutation du gène Hoxa-7 sur la souris induit la formation d'un os supplémentaire dans la colonne vertébrale : ce qui est remarquable, c'est que cet os ne correspond à aucun autre connu. »
Ce n’est que la modification de l’information qui existe déjà et de surcroît, ceci encombre la souris à moins que cet os n’est une quelconque utilité. Pour que ça ait une utilité, il faudrait que cette structure soit coordonnée à tout le reste de l’organisme. Ça devient de la folie. On peut jouer comme ça avec l’ADN tant que l’on veut et obtenir parfois des résultats étonnants, mais ce n’est que de la poudre aux yeux puisque ces êtres mutants sont éliminés rapidement, certains mutants n’arrivent même pas à la reproduction.
« La mutation Bithorax chez la drosophile provoque l'apparition de deux ailes surnuméraires : là encore, les deux ailes en question sont nettement différentes, tant par leur structure et leur apparence que par leur fonctionnement, des deux autres ailes déjà en place. »
Et bien je suis heureux que vous parliez de ce cas. Ça va me permettre de valider ce que je viens de dire au dessus. Je vais par contre préciser un peu ; il s’agit de 3 mutations simultanées sur le gène Ultrabithorax qui ont pour effet d’empêcher la production de la protéine qui conduit à la formation du « balanceur » sur le 3e segment de la mouche à fruit. Ainsi, la protéine qui code pour les ailes s’exprime aussi sur le 3e segment, ce qui donne 4 ailes en tout. Étonnant!
Bon, premier problème, la paire d’ailes additionnelles est NON-fonctionnelle puisque les muscles du battement des ailes ne sont PAS sur le 3e segment. Même s’ils y étaient, il y a un réseau nerveux qui contrôle le battement d’ailes, … Autre point, le balanceur n’y est plus! Le vol de l’insecte est aussi encombré. Selon mes lectures sur le sujets, les mouches à fruit avec cette mutation se reproduisent avec difficulté et meurent plus rapidement. Donc, ces expériences enlèvent du crédit à la théorie évolutionniste, lorsque l’on considère TOUS les éléments de l’expérience et des résultats.
« La découverte des bases génétiques des mutations et des innovations évolutives a confirmé cette idée : »
Dans un monde ou la sélection naturelle existe, les êtres mutants sont éliminées. Une nouvelle structure émerge quand on corrompt ce qui existe *déjà*. Et quand ceci arrive, la science a aussi démontré que la structure n’a rien a voir avec le reste de l’organisme. Ceci entraîne une infériorité *immédiate*. Des êtres humains naissent avec deux têtes et ils ont moins de chance de survie (pourtant on dit que 2 têtes valent mieux qu’une ;)). Tous les cas concrets qui existent en terme de nouvelle structure morphologique mène à un encombrement de l’organisme, le contraire de ce que demande l’évolution.
« , on n'a jamais observé la création d'un être vivant par Dieu. »
Pas plus que l’on a vu une espèce apparaître avec des nouveaux caractères morphologiques par évolution.
C’est pour cela que les deux positions sont des théories, pas plus. Les deux essaient de se valider par l’observation scientifique. Le créationnisme est très bien assis sur, non des fragments de fossiles transformé en preuve, mais des lois scientifiques, des phénomènes connus et acceptés comme les milliers d’exemples de symbiose ou la complexité irréductibles, la causalité, la 2LoT la Loi de conservation de l’énergie … J’ai longuement discuté avec Bruno sur les postulats et les arguments de la théorie créationniste sur ce Forum même.
Julien
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