Mon commentaire n'était pas sérieux. J'ai très bien compris le sens de ton affirmation.
Denis: "Disons, la fin du monde dans vingt minutes. Ça te va?"
Bof, tant que ce n'est pas à 19h30, j'ai un rendez-vous.
Pour les deux premières réponses, c'est effectivement des questions de goût. Je les trouve plutôt faciles à éliminer. Echanger les emmerdes - minimes par comparaison - de quelques milliers de personnes, ou de deux-trois mélomanes ;-), contre la pas-fin du monde ne m'apparaît pas difficile.
Dans le cas de la galaxie, j'essayerais d'être rusé vis-à-vis de la question... je tenterai de passer l'effacement sur la photo et non dans l'espace. Je me doute bien qu'un être aussi puissant et omni-potent que celui qui me proposerait un tel marché aurai posé la question de manière à ce que je ne puisse agir ainsi. Mais, bon, une galaxie loin de nous, dont je ne sais strictement rien, ne pèsera pas trop sur ma conscience. Et, tant pis si elle possède une forme de vie.
Avec tes nouvelles donnes, mon choix est:
(5) les ponts < (3) les symphonies < (4) les galaxies < (1) les humains < (2) les batraciens
Mon raisonnement sur les deux premiers est que ce sont de toute façon des objets périssables. Le nombre de ponts (et de symphonies, dans un sens) qui ont été détruits par l'activité humaine, surtout belliqueuse, dépasse largement les cinq mille. (Même si certains ont été considérés comme espèces protégées, voir le paradoxe sur la rivière Kwaï.)
En ce qui concernerait les 4 et 1, je tenerai de marchander le droit de choisir. Je reste inflexible sur le 2 (même si les espèces sont périssables, se débarrasser de toutes les espèces de batraciens éliminerait cette classe de la surface de la terre; ce n'est pas le cas avec les cinq mille humains) ;-)
Mais, j'avoue que par curiosité, choisir la fin du monde serait une expérience assez amusante ;-)
Jean-François
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