Jean-François et Florence ont enfourché leur cheval blanc et sont partis à la défense
que quelque chose ou de quelqu'un... ; ils frappent partout, parfois dans le vide, en
oubliant, je crois, le point de départ de cette enfilade.
Jean-François « C'est la conclusion qui est subjective, pas les faits eux-mêmes »
La conclusion est seulement une suggestion. Une hypothèse de travail, comme on dit.
Un spot qui, espère-t-on, apporterait un éclairage nouveau sur un tableau bien noir (oui,
surtout depuis le 9-11).
La subjectivité est dans l'esprit des gens. Affirmer que la conclusion est subjective
c'est déjà subjectif.
L'idée n'était pas de condamner mais d'expliquer.
Regardons ça simplement et sans émotivité si c'est possible.
1 - Nous sommes différents.
2 - Posons comme hypothèse que cette différence en est une de temps.
Bon, alors c'est simple. Laissons-leur du temps ! Soyons patients ! Essayons de les
aider dans le respect de leurs particularités ou, au moins, soyons patient. Ces gens
ne sont pas fous, si nous leur donnons l'exemple d'un bonheur collectif plus grand,
normalement, ils devraient vouloir nous imiter. Tout en conservant ce qui fait leur
particularité, cela va sans dire.
On a tenté d'insérer dans le débat le fait que nous sommes plus riches, comme si ça
expliquait mieux la réalité et invalidait la thèse du retard. Mais pourquoi sommes-nous
plus riche ? Posons-nous la question. Même à ce chapitre, les pays de culture
islamique ne sont-ils pas en train de nous rattraper ? « Rattraper » ???
Encore un mot subjectif, je suppose ?
Des termes utilisés par Florence comme « périmé, moderne, préalable, avancé » ainsi
que le terme « rattraper » ont tous une connotation de temps. Retard n'est pas
nécessairement si péjoratif que ça. En histoire, il y a toujours une première fois et ça ne
veut pas dire que ceux qui suivent sont moins intéressants. Peut-on dire que le
printemps est en retard sur l'hiver, parce qu'il vient après ?
Pierre
--modified at Mon, Jul 15, 2002, 14:52:40
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