Pas qu'aux States, il faut lire "Les nouveaux chiens de garde" de Serge Halimi, pour voir qu'en France une grande partie de la Presse est asujettie au bon vouloir des riches et puissants. Cela ne veut pas dire que des voix discordantes ne puissent se faire entendre, mais elles seront enterrées dans le discours "normalisé" (voire sujettes à intimidation).
Même chose aux States, ça a pris beaucoup de temps pour qu'éclate un fait reconnu depuis longtemps: l'économie est gangrenée par les manoeuvres frauduleuses des patrons de grandes compagnies. Autre point, différent, des intérêts américains (que Pierre posait en sauveurs de la Bosnie) sont en partie responsables de la dégradation du climat dans les Balkans, avant et pendant la guerre du Kosovo ( http://www.cyberie.qc.ca/dixit/20010823.html ). Cela ne s'est pas su tout de suite...
Je ne dis pas que le manque de liberté est forcément part d'une volonté absolue du gouvernement. Il peut s'agir de préserver certains intérêts de particuliers ou gouvernementaux. Il reste que lorsque la politique d'un pays est de permettre des manoeuvres d'intimidation en vue de faire taire la Presse, on peut dire que la liberté d'expression est brimée. Je ne dis pas non plus que les States font figure d'exception (voir la France).
Il y a un livre qui vient de sortir sur le "mythe de la liberté de la Presse" aux Etats-Unis. Tu trouveras une critique sur http://skepdic.com/refuge/buzzsaw.html .
Jean-François
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