Sur le plan de l'analogie vous n'avez pas tout-à-fait tort, malgré vos sarcasmes. Le tricycle et la Ferrari sont des résultats d'évolution et répondent en effet à une forme de sélection. Cette sélection est artificielle mais elle peut être mis en relation avec la qualité artificielle de ces produits. Un tricycle sert plutôt aux enfants pour qu'ils apprennent à faire du vélo, une Ferrari est un produit de luxe qui sert (aux grands enfants) à se déplacer et frimer. Entre les deux vous avez tout une gamme de produits intermédiaires, qui peuvent former un arbre "évolutif" même tous les intermédiaires ne sont pas disponibles, car ils ont disparus (après avoir cohabités pendant un moment avec des formes "plus évoluées") ou n'ont pas été construits (il y a une certaine saltation dans les inventions humaines aussi). On possède des connaissances sur la majorité des "ancêtres" de ces produits, mais pas forcément sur tous (même si c'est plus qu'en ce qui concerne les fossiles). Certains de ces ancêtres sont communs (la brouette, la charette), et ils ont influencé les deux lignées principales (vélos/unicycle et voiture; je vous rappelle que le terme de voiture a servi aux attelages tirés par des chevaux avant de servir aux automobiles). Encore mieux, on s'aperçoit d'une forme d'évolution convergente si on regarde les motos, qui possèdent des traits communs à la lignées voiture et à celle des vélos (difficile d'établir leur classification, mais j'ai tendance à croire qu'elles sont lus proches des autos). Et, on peut s'apercevoir que la Ferrari est le produit d'une plus longue "évolution" que le tricycle même si les deux existent encore (pensez aux coelacanthes et aux tétrapodes, Julien).
Bref, le point le plus faible de votre analogie est que ces produits ne se reproduisent pas tous seuls. Mais, sinon, c'est une illustration valable d'un système évolutif. Bravo, vous faites des progrès.
Jean-François
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