La seule hypothèse qui change tout dans ce problème est que les espèces impliquées laissent en moyenne le même nombre de cadavres. Ceci est logique ; le temps entre les pressions sélectives est indépendant.»
Spéculation fausse d'un bout à l'autre!
Votre scénario de populations stables éparpillées uniformément sur la planète durant des millions d'années avec un taux de fossilisation à peu près constant dans le temps est invraisemblable.
Le nombre d'individus d'une population fluctue considérablement au cours de l'histoire des espèces et, du même coup, la probabilité de laisser des fossiles.
De plus, la dérive génétique se déroule à un rythme beaucoup plus rapide lorsque la population est restreinte ce qui entraîne une évolution accélérée. Ces deux phénomènes combinés (population restreinte et évolution accélérée) ont pour résultat de laisser peu de traces fossiles.
Ce genre de chose a le plus de chances de se produire dans des environnements restreints, tels que des îles ou des mers fermées, qui souvent ne se prêtent pas au cours de leur existence à la fossilisation ou qui ont laissés des fossiles sur une aire très limitée qui n'a pas été encore découverte.
Vous dites que je détourne le sujet sur les fossiles alors que c'est le point central de votre discussion sur la transition procaryote-eucaryote où vous martelez sans cesse le manque de documents fossiles pour illustrer cette transition.
Donc, ma remarque au sujet de l'incohérence de vos arguments demeure tout à fait pertinente.
André
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