Mais non, Platecarpus a parlé de procaryote ayant une membrane lipidique autour de l’ADN, ce n’est pas un noyau, ni même une ébauche. Si vous compreniez ce qu’est un noyau ça vous permettrait d’y voir clair. Le noyau es constitué d’une double membrane poreuse. Ces pores contrôlent l’entrée/sortie des ARN qu’ils « reconnaissent » C’est sympa non ?
Ensuite, Platecarpus a parlé d’un procaryote qui *semblait* capable d’endocytose, ...
« vous vous donnez une marge d'erreur en fixant la barre à au moins 4 caractéristiques »
Euh, non ! Une question devrait éclaircir le problème : si les procaryotes ont évolué et acquis successivement les caractères des eucaryotes, il a certainement existé des milliers d’espèces intermédiaires ? Des espèces du genre procaryote + ébauche de réticulum endoplasmique + volume intermédiaire + chromosome linéaire.
Donc, vous admettez qu’il n’y en ait pas ?
« comment vous conciliez votre affirmation à l'effet que la fossilisation est un phénomène tout à fait exceptionnel dans l'histoire de la vie et celle où vous affirmez qu'on devrait trouver une foule de fossiles présentant des caractéristiques intermédiaires entre les espèces, dans le cas ou il y aurait eu évolution des espèces. »
C’est simplement que ce qui compte n’est pas la probabilité de se fossiliser. Ce qui compte est que chaque espèce (espèce de départ (reptile) espèces transitionnelles et espèces « finales » (oiseau)) ont tous la même chance de laisser une trace dans le registre fossile. Disons que la chance est de 1/1 000 000 pour chaque individu de se fossiliser. Ensuite disons que espèce de départ, transitionnelleS et finale ont « produit » 1 000 000 000 000 d’individus chacune avant de s’éteindre. Alors la quantité moyenne de fossiles laissé par chaque espèce est égale.
La seule hypothèse qui change tout dans ce problème est que les espèces impliquées laissent en moyenne le même nombre de cadavres. Ceci est logique ; le temps entre les pressions sélectives est indépendant.
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