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Re:Re:Re:Re:DSM et tests(suite)


Re: Re:Re:Re:DSM et tests(suite) -- Bill
Postée par Stéphane , Mar 30,2000,18:13 Index  Forum

Je n'ai pas vraiment à vous rendre de comptes, mais pour votre gouverne ceci est du travail professionnel et non une thèse (ça fait un petit bout de temps que j'ai terminé ma thèse). Le projet (dont je ne suis qu'un employé) ne porte pas directement sur les évaluations ou les tests et autres outils spécifiques mais sur l'efficacité générale de la prédiction de la récidive *telle que faite au SCC.* Pour ce qui est du reste, vous coupez les cheveux en quatre. Je vous accorde que si on diagnostique un épisode passager il n'y a pas de prédiction à faire. Mais je vous donne un exemple. vous dites:

«Exemple 1: diagnostic : Cette personne présente une "difficulté d'adaptation avec humeur mixte". On sait comment va la personne maintenant. On ne sait pas comment l'histoire va finir.»

Moi je vous dis que l'agent de probation ou correctionnel moyen va tirer la conclusion suivante, qui tombe sous le sens: ce sujet risque d'avoir plus de problèmes dans des situations courantes x, y et z qu'un autre sujet ne démontrant pas cette caractéristique, il est donc un moins bon «risque». On place le tout sur une échelle qui évalue en principe le danger pour la communauté. Le reste c'est de la sémantique. Quand je parle de prédiction je ne veux pas dire qu'on s'intéresse au moindre détail de la vie qu'aura l'individu dans 40 ans. On tente de prédire son comportement (en général) la semaine prochaine, le mois prochain tout au plus.

Mais là, on dérive totalement de la question originale, qui avait plutôt à voir avec l'objectivité scientifique du DSM. Votre objection devrait plutôt être, «je me fous de comment on l'utilise, il est vrai et objectivement parfait.» Je soutiens que cette position est intenable et que vous n'avez pas démontré le contraire.

Enfin, si je ne parle pas du PCL c'est qu'on ne m'en parle pas, c'est tout.


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