Le doute que je nouris est d'une autre nature. On remarque souvent que le discour religieux est un discour culpabilisant. C'est particulièrement vrai du discourt catholique des années 40-50 et du discourt baptiste de toutes époques. Ce dont je ne suis pas sûr, c'est que la culpabilité soit nécéssairement "causée" par ce discour religieux culpabilisant.
JF: «Bien que je sois grandement d'accord avec ça, je me demande si vous recommanderiez l'acuponcture, l'homéopathie, le toucher thérapeutique, l'auriculothérapie ou tout autre pseudo-médecine à vos patients? Uniquement pour ne pas heurter leur sensibilité et leurs croyances.
Il existe certainement des buts et moyens plus matériels, plus "empiriques" qui peuvent aider vos patients?»
Recommander? non! certainement pas. Je ne leur recommande pas davantage la prière. Lorsqu'ils raportent avoir des bénéfices avec ces thérapeutiques, par contre, je ne les contredit pas. Je suis dans mon rôle de psychologue. Je laisse au vestiaire mon prêchi-prêcha de sceptique.
Il existe des moyens thérapeutiques fondés empiriquements, mais "l'amour de Dieu" nous fait une concurence dans bien des domaines. C'est particulièrement vrai chez les carencés affectifs. Si votre besoin d'amour dépasse ce que la réalité peut vous offrire, l'illusoir(?) "amour de Dieu" est lui un réservoir sans fin.
Vous vous moquiez, plus haut, de "l'ami imaginaire" de mes clients croyant. «Vous avez mis "dans le mille" à un point que vous n'imaginez pas. Dieu est effectivement pour eux une présence sensible et réconfortante qui l'ai garde du désespoir de leur solitute et de leur vide intérieur.
Jean-François, tous le monde n'a pas votre force.
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