Le pardon est une notion grandement religieuse, surtout de la manière dont vous avez amené ce terme (pardon, vérité et salut). Le pardon que je vois dans votre texte est celui qui, imprimé par la mythologie judéo-chrétienne, veut que l'on cherche à se faire pardonner de nos péchés vis-à-vis de Dieu (et du péché originel) et donc acquérir le salut. Si c'est pas du religieux, ça, je me demande bien ce que c'est? Bon, il est évident que vous pourrez ergoter longtemps, dans un style qui revient souvent: "vous interprétez mes dires! Vous placez sous ma plume des choses que je n'ai pas dites! etc.! etc.! etc.!", il reste que l'association pardon-vérité-salut est un triumvirat à connotation fondamentalement religeuse.

Bill: "Nos convictions personnelles en psychothérapie, on les laisse au vestiaire"

Bien que je sois grandement d'accord avec ça, je me demande si vous recommanderiez l'acuponcture, l'homéopathie, le toucher thérapeutique, l'auriculothérapie ou tout autre pseudo-médecine à vos patients? Uniquement pour ne pas heurter leur sensibilité et leurs croyances. Il existe certainement des buts et moyens plus matériels, plus "empiriques" qui peuvent aider vos patients?

Mais, nous parlons de deux choses différentes ici. Vous parlez de certains individus qui composent la base de l'Eglise et je parlais de l'Eglise en tant qu'institution politico-religieuse.

Jean-François

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