« J'ai bien aimé ton résumé de la théorie de Eccles (que Jules n'était pas seul à ne pas connaître). :-( »
Merci ! :-)
« Ça m'a rappelé une théorie soeur dont il a été brièvement question, dans ce forum, il y a quelques mois. Je reviens bredouille du fouillis des archives. Ç'est d'ailleurs peut-être toi qui, à l'époque, m'avais fait lire ça. Si mes souvenirs sont corrects, l'auteur de la théorie suggérait qu'il y avait de la cohérence quantique dans la "magie" de l'ADN (et de la vie). »
Ah non, ce n'était pas moi. J'avais déjà abordé le sujet de la conscience mais c'était en posant une question au sujet du bouquin de
Radin : La conscience invisible
« Ces deux théories suggèrent que l'infiniment petit débouche sur un hasard qui n'en serait pas et qui "grouillerait de psy". Est-ce que
je rends bien la théorie de Eccles en disant qu'il pense que mon âme et celle de ma chatte seraient des manifestations (via l'organisation de nos cerveaux) d'un psy diffus qui gouverne le pseudo-hasard quantique? Flouement dit. »
Oui, c'est un peu ça, à part que le psi diffus ne serait pas si diffus que ça puisque ce serait nos esprits, dans un sens proche de celui de Descartes. Ce que tu appelles l'âme dans ton paragraphe, ça serait plutôt le pendant physiologique de l'action de l'esprit.
« Je trouve ça pas mal hardi. »
Sans blague ? ;-)
« Je conviens que l'idée de Eccles est séduisante. Mais je ne sais absolument pas comment, concernant le sujet de la "survie", elle répond à mon "postulat" selon lequel il n'y a aucune différence entre ne plus avoir de cerveau d'homme et ne plus avoir de cerveau de chat. »
Ben vue que pour Eccles, l'esprit est une entité complétement indépendante de la matière, il n'y a pas de raison de penser (dans le cadre de son système) qu'elle disparait forcément lorsque le corps meurt. Le dualisme d'Eccles est un dualisme ontologique, i.e. un dualisme des substances, or une substance est qqch qui peut exister par lui-même, indépendament d'autres choses (même s'il peut subir des variations mais dans le modèle cartésien/ecclesien, l'esprit est conçu comme non-étendu dans l'espace, donc comme non décomposable et donc comme non-susceptible de pouvoir se désagréger [contraiment aux conceptions qui font de l'esprit une certaine forme de matière subtile : philosophies de Démocrite, Epicure, Lucrèce,...]).
Mikaël
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