Tu dis :
« A partir de là, il est parfaitement possible que:
- les souvenirs proviennent de moment ou le cerveau - pas totalement endormi - enregistrait de manière plus ou moins consciente l'environnement de la patiente (dont la discussion et la scie)*
- les souvenirs ont été "reconstruits" par des discussions ultérieures
- les souvenirs flous ont été dirigés - involontairement - vers ce que les "enquêteurs" voulaient entendre
- autre...
* Je vous rappelle que l'utilisation des anesthésiques est très délicate. Ceux-ci ne sont pas parfaits et n'agissent pas sur toutes les personnes de la même façon (d'autant plus que leur action peut être influencée par l'état d'excitation du patient). Aucun symptôme extérieur ne permet de dire avec sûreté que le cerveau est totalement anesthésié et incapable de percevoir l'environnement. Même pas un EEG. »
Pourtant le site dit :
« Venons en maintenant au point qui en fait un témoignage exceptionnellement intéressant : la confrontation entre le récit de la patiente et les enregistrements de l’intervention permet en effet de situer dans le temps le moment précis où s’est déroulée son expérience. A cet instant, les enregistrements détaillés montrent que le corps et le cerveau étaient vidés de leur sang afin de pouvoir aborder l’anévrysme sans risque. »
Si le cerveau était vidé de son sang, comment pouvait-il percevoir son environnement et a fortiri la discussion ayant eu lieu au moment précis où justement il était vidé de son sang ?
Mikaël
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