Je me pose souvent cette question :
Admettons que qqn trouve un apaisement psychologique, un espoir, dans la croyance au spiritisme, à la TCI, etc. a-t-on le droit de lui briser sa croyance, somme toute anodine tant qu'elle ne se fait pas exploitée par un gourou, en démontant avec scepticisme les apparences, quitte à rendre cette personne malheureuse par la suite ?
Vaut-il mieux en savoir moins et finalement vivre une vie heureuse ou en savoir plus et sombrer dans la dépression ? Bien sûr, de nombreux sceptiques ne sont pas dépressifs mais on peut penser que qqn qui développe tel ou tel type de croyance, le fait parce que il en a besoin et qu'il n'est pas prêt, psychologiquement, à y renoncer...
On peut arguer que dans une telle circonstance, la rationnalité n'aura de toute manière pas prise et que la personne considérée restera dans sa croyance. Pourtant tel n'est pas toujours le cas : j'en suis un exemple vivant ! :-)
J'ai longtemps cru à plein de choses concernant le paranormal : spiritisme, TCI, NDE, fantômes, etc. jusqu'au jour où je me suis dit que je voulais voir par moi-même ce que disais les sceptiques, au lieu de me contenter de la présentation qu'en faisait les pro-paranormal...
Je suis persuadé que je serais plus heureux si j'étais resté dans mon innocence des débuts et c'est continuellement un duel qui se joue en moi entre mon fort désir de croire à tout ça et ma raison qui me dit "Attention au mirage !".
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