Pour ce qui est de votre affirmation "d'extraordinaricité", répétée par beaucoup de sceptiques comme un mantra, je rejoins un peu Denis.
Concrètement, pourquoi une affirmation extraordinaire demande-t-elle des preuves extraordinaire? À part le fait que ça fait une jolie phrase symétrique pleine de bon sens de prime abord.
Qu'est qu'une preuve extraordinaire par rapport à une preuve ordinaire? Pourquoi une preuve ne serait-elle pas une preuve? Point? À partir de quand juge-t-on qu'une preuve est assez extraordinaire?
Comment juge-t-on qu'une affirmation est extraordinaire? Cyril a tenté de répondre mais comment fait-on quand on s'adresse au grand public. Il y a aussi des affirmations extraordinaires par leur impact si elles sont vraies et non pas par leur improbabilité. Quand une affirmation devient-elle extraordinaire?
Il y a de la vie sur d'autres planètes : Extraordinaire ou non
Il existe un animal inconnu au Népal qu'on prend pour un homme-singe et qu'on appelle yéti : Extraordinaire ou non
À un test standard de parapsychologie (c'est à dire où les sujets doivent faire mieux ou pire que le hasard), les résultats sont effectivement différents de ceux qui seraient obtenus par hasard : Extraordinaire ou non
F.T. : 1. Ils cherchent à réduire le champ d'action des sceptiques le plus que possible, à des domaines triviaux comme l'astrologie. Ils disent des choses comme "dieu il ne faut pas toucher à ça", car ils ont peur de devenir encore moins populaires dans les yeux du public.
BRUNO : Tout d'abord, les associations sceptiques ne sont pas des clubs de philosophie même s'il peut s'en faire. Elles s'intéressent aux propositions testables. S'il y a une façon de tester Dieu, les sceptiques s'y intéresseront. Mais il y a du vrai dans votre critique. Toutefois, l'impopularité est une petite partie seulement de la réponse. Les sceptiques s'intéressent le plus souvent aux domaines triviaux parce qu'ils demandent moins d'efforts, parce que, dans un effort d'éducation, il est préférable de s'intéresser aux croyances testables du grand public et parce que c'est justement en réaction à ces croyances populaires que ces gens entrent dans des associations sceptiques.
Ma position sur Dieu et ses sbires rejoint celle de Cyril.
F.T. 2. Ils cherchent à ridiculiser les positions adverses plutôt que de les analyser rationnellement - en clair, ils sont des cyniques, pas des sceptiques. Cette attitude les rends antipathique aux yeux du public et renforce le stéréotype "les sceptiques sont tous des cyniques".
BRUNO : C'est une critique valide. Les sceptiques ont parfois appris des politiciens.
F.T : De proposer une création de l'univers présume l'existence d'un état de l'univers complètement non-existant, ce qui est une contradiction.
BRUNO : C'est un problème de définition, la contradiction est au niveau des termes. Le mot univers peut être utilisé à la fois comme "produit du Big Bang" et comme "totalité de ce qui existe". Et il y a contradiction si un seul de ces sens seulement est utilisé, sinon :
De proposer une création du "produit du Big Bang" présume l'existence d'un état de la "totalité de ce qui existe" complètement non-existant, ce qui est une contradiction
La contradiction tombe parce l'un ne présume pas la non-existence de l'autre.
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