Si on parle de "certains cas", je suis au contraire tout à fait d'accord. Je reconnais sans peine qu'il existe des degrés de liberté de choix, y compris dans les exemples que nous avons soulevés, qu'il s'agisse de conviction religieuse, de criminalité, de coutumes délétères, etc.
Le fait d'hiver cité par Claude illustre un cas pathologique où la marge de choix était en effet bien limitée. On peut aussi se référer aux cas "d'exorcismes" où des enfants ont péri battus comme plâtre ...
PS: les expériences personnelles que je cite ont à voir avec mon boulot et divers engagements. Dans le cas des TJ par exemple, j'ai eu affaire à eux par le biais des comités d'éthique clinique d'un hôpital qui a eu à édicter des directives de soins pour les enfants et les cas urgents où le patient n'est pas en mesure de faire connaître son avis. Pour l'excision, c'est par le biais d'associations de développement.
Dans les deux cas, il y a une différence frappante de comportement et de mode de justification dès lors qu'une information pertinente quant aux causes et aux conséquences est mise à disposition des intéressés. On voit bien vite apparaître les arguments de plus ou moins mauvaise foi, le refus d'entendre, l'utilisation des textes sacrés ou de la loi coutumière comme boucliers contre l'information extérieure. Là encore, le degré de liberté de choix varie selon le niveau d'éducation, la profondeur de l'engagement, l'influence plus ou moins forte du dirigeant de la communauté et malheureusement aussi les intérêts financiers en jeu.
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