Ô Franc.-Parler mon ami de toujours.
Ô Grand Commandant des Grands Croyants!…
Je suis un Vrai Croyant!
Je suis un Faux Sceptique!
Venez pas me traiter de mémérique là.
Si cela était, ce serait plutôt merdique.
Suivez-bien mon discours irrationnel…
L’option la plus rationnelle n’est-elle pas de croire l’incroyable?
Ainsi, vous êtes certain d’être dans la vérité.
Si la vérité est vraie, vous êtes dans le vrai.
Si la vérité est fausse, vous êtes dans la vraie fosse
Autrement dit, la fausse sceptique quoi!
Vous me suivez toujours
Ô Grand Commandeur
Des sceptiques incroyants?
Je ne me contiens plus
Quand je lis vos discours
À la fois, intelligents et déliquescents.
Je veux croire en Vous.
>Le Vrai Croyant n'admet aucun scepticisme (même s'il peut quelque fois sembler être ouvert à l'idée), et n'admets aucune raison.
Le vrai Croyant
Ô mon frère z’humain
À l’intelligence dévastratrice
Et au Q.I. hypertrophié
Est d’abord et avant tout un optimiste qui s’ignore.
Il est convaincu de conviction naturelle qu’il a raison de croire à l’ouverture.
Qui donc choisirait la fermeture devant une ouverture?
Vous?
Allons donc… Ouvrez-vous à ce qui précède et vous croirez ce que je dis.
> Le Vrai Croyant n'admet pas la réalité, et plutôt se base sur l'autorité, les doctrines, l'émotionalisme, la tradition, les idées reçues, etc. pour promouvoir ses idées.
En réalité, en réalité je vous le dis: l’auto irrité, les doctes poitrines, l’hémodialyse, les radis sont rouges à queue verte et les idées de cul (quels jeux de maux minables!) servent à la promotion du mensonge dans la croyance. Voyons cela de plus près…
> Le Vrai Croyant est vraiment en colère contre la réalité. Il ne peut admettre que la réalité est si grande. Il est perdu. Alors il ferme son esprit sur une idée et ne la lâche pas. C'est sa bouée de sauvetage !
La réalité étant illusoire la colère est donc factice. De là, la perte de sa crédulité. Avec tout le respect que je vous dois cher collègue (mais, néanmoins tenant de la perpétuation de l’erreur originelle qui tend à croire que la croyance n’existe pas), il ne s’agit pas de fermeture éclair mais d’une lente fermeture. Le Croyant croit que la bouée de sauvetage pourrait être trouée et par-delà même entraîner l’incroyable idée que coule son idéateur.
>Mais c'est cette bouée même qui le perd ! Car même si son idée était vraie, la réalité est tellement grande qu'il est inévitable que le Vrai Croyant sera perdu un jour ou l'autre. Alors soit il se rabattra sur le fanatisme, ou il aura des doutes. Ce sont les deux voies. S'il est assez stupide pour ne pas comprendre le problème, alors il restera un suiveux.
Suivez-moi bien!… Pas facile, je le sais. N’ayant point la science infuse je préfère la diffuser autour de moi. Pourquoi le Vrai croyant et le faux sceptique se perdraient-ils s’ils suivent la voie qui est toute désignée par le Grand Commandeur des Grands Croyants Incroyants? Le fanatique ne doute de rien. Surtout pas de lui. De vous?… peut-être. Qui l’en blâmerait?
> Le Vrai Croyant est un esprit fermé. Il refuse d'être spirituel ou même sceptique. La religion, par exemple, est le contraire parfait de la spiritualité - la religion est basée sur la fermeture d'esprit. Un Vrai Croyant ne peut rien faire de bon - il est condamné à la médiocrité à cause de l'étroitesse de sa vision.
Esprit obtus! Esprit perclus! Esprit tordu!… Bref, en un mot comme en mille, je vous dis ceci : Votre discours à l’instar du mien est amphigourique.
Mais bon!
On fait ce qu’on peut pour mieux se comprendre…
À bientôt j’espère.
Votre nouvel ami
Qui vous apprécie,
OXYGÈNE
PS : Grands dieux du ciel bleu…… AMPHIGOURIQUE!!! C’est que je me sens devenir sceptique moi là!
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