En effet, votre aventure de l'ornithorynque, si elle se produisait, serait pas mal étonnante. Elle le serait encore plus si, en plus d'un ornithorynque, votre voisine transportait un trombone à coulisse et que vous remarquiez que vous avez un trombone à papier dans la main. Puis, qu'en rentrant, la TV vous montre un dessin animé où un ornithorynque joue de la trompette (n'exagérons pas la richesse du cas).
D'habitude, dans des scénarios comme ça, on se réveille.
Mais si on ne se réveille pas, j'admets que, après avoir éliminé des possibilités du type "mise en scène des "Insolences d'une Caméra", il soit difficile de ne pas prendre la théorie de la synchronicité au sérieux.
Même chose pour la lévitation, si j'en voyais un beau cas devant moi. Même chose pour tout ce qu'on peut imaginer. Et plus encore.
Reste à voir si ça se produit pour vrai. C'est aussi platement terre à terre que ça. Reste aussi à juger à quel point ce qui se produit est réellement surprenant, compte tenu des innombrables façons qu'on a d'appréhender le réel et d'y voir des relations.
Sans parler des possibilités d'hallucination, de rêve éveillé, de psychose, etc.
A. : "Oui, cette question (la formation d'un sens) a été résolue par l'apparition des ordinateurs; pas besoin de conscience. "
Là, je pense que vous trichez un peu. Pourquoi pas mon grille-pain? On y glisse une tranche de pain, il la chauffe, puis la tranche ressort toastée. Ça a beaucoup de sens.
L'exemple des oiseaux, donné dans l'article de Lesens était meilleur que celui des ordinateurs. Il pose mieux le problème.
A. : "Trop subtiles: non. Trop intimes: oui et non. J'en raconterai sûrement quelques-unes plus tard. "
"Je ne cherche pas à me faire croire sur parole. J'essaie seulement de susciter une discussion intéressante. "
Moi aussi. Mais nous n'avons peut-être pas les mêmes goûts, concernant ce qui rend une discussion intéressante. Pour moi, l'absence de "faux fuyants" est un gros plus. Et son contraire est un gros moins.
Par exemple, à Jean-François, vous avez dit : "Je connais trois de mes vies passées, mais je n'ai aucune preuve formelle pour l'instant."
Vous utiliser le terme "connaître". C'est fort comme conviction. Même si vous n'avez pas de preuve "formelle" (acceptable pour un autre), je suppose que vous avez des preuves "informelles" (qui vous convainquent, vous).
Peut-on discuter de ces trois entités présumées?
Selon vous, s'agit-il d'hommes, de femmes ou d'animaux? Avez-vous une idée des époques où ils vivaient (ou vivront)? Que savez-vous , en tout, sur eux?
Denis
--modified at Tue, Nov 19, 2002, 20:47:06
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