Je ne pense pas, non plus, que Stéphane le croit. Il a écrit plusieurs textes qui montrent qu'il se place au dessus de modèles aussi simplistes. Cependant, depuis quelques messages, il me balance des trucs de ce genre juste pour me contredire.
Lorsque l'on est très engagé émotivement dans un débat, il arrive que l'on fasse régresser ses arguments par pure hostilité. Par exemple, dans son livre "Les médicaments de l'âme" David Cohen, un célèbre professeur de sociologie qui déteste les médicaments psychiatriques, se positionnait de manière totalement contradictoire à plusieurs endroits dans son livre. Il affirmait, par exemple, en page 8, que les patients "sont les seuls à pouvoir juger des effets secondaires des médicaments" parce qu'ils les subissent, alors qu'en page 45, il affirmait qu'il ne faut surtout pas se fier au jugement des patients qui affirment que leurs médicaments leur font du bien parce que les patients sont comme des "alcooliques" qui loueraient les vertues de l'alcool. Il faut savoir, de deux choses l'une: le jugement des patients est-il fiable ou non? En fait, pour lui le jugement des patients est fiable lorsqu'ils parlent contre les médicaments et pas fiable lorsqu'ils parlent en faveur. L'important, pour lui, est d'être contre les médicaments.
Dans le même état d'esprit, pour Stéphane, l'important est que l'Église soit la méchante. Il est prêt à n'importe quelle contradiction logique pour avoir le plaisir de vomir sur l'Église ou sur l'expérience religieuse.
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