Je sais très peu de choses sur mes vies passées. C'est la même chose pour Internet; j'en sais très peu de choses, mais ça ne l'empêche pas d'exister.
JF- Parce qu'il y a volonté de croire à tout prix. Cette volonté de croire fait un bon public pour les oeuvres de fiction, mais est plutôt nuisible quand il s'agit d'observer la réalité.
L'inverse est aussi vrai; certains ont la volonté de nier à tout prix. Cette volonté de nier fait de vous un bon sceptique, mais peut aussi être nuisible quand il s'agit d'observer la réalité.
JF- En plus, en tant que neurobiologiste, je ne vois aucun substrat pour une mémoire de vie antérieure dans le cerveau.
Et vous avez raison!
Moi non plus je ne crois pas ces gens qui prétendent que des souvenirs de vies antérieures puissent être logés dans le subconscient ou quelque part ailleurs dans le cerveau. J'ai une théorie très différente à ce sujet. Je crois que les souvenirs de vies antérieures se trouvent à l'extérieur de nous-mêmes, et non pas à l'intérieur. Voici mon explication (S.V.P. soyez indulgent, ce n'est qu'une improvisation):
Qu'on le veuille ou non, l'univers est la résultante de tout ce qui s'est produit depuis le début de sa création. Chaque instant de l'univers porte en lui-même les douze milliards d'années de son évolution. Même si nos moyens de perceptions ne nous permettent pas d'en prendre connaissance directement, le passé fait partie intégrante de notre monde et n'existe que dans un éternel présent. Tous les événements qui ont lieu dans le monde, même les plus infimes, produisent un écho qui se répercute très loin dans le futur (c'est ce que les scientifiques nomment l'effet papillon). Par un phénomène de synchronicité, ces échos finissent par croiser notre route pour produire des événements similaires à ceux que nous avons déjà vécus. C'est en étant attentifs à ces événements qu'on peut finir par découvrir des indices sur nos vies antérieures.
Anthony
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