Ouais, disons que ceci clôt la discussion. Moi j'aime mieux réfléchir un peu plus et croire un peu moins. Je trouve que c'est plus productif. Il me semble aussi que l'histoire me donne raison.
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«"D'où nous vient la subjectivité et pourquoi sommes-nous attirés par des sentiments ou des goûts contraires quel que soit l'environnement et le milieu social vécu?»
Il se trouve que oui, c'est compliqué. Si c'est bleu, c'est bleu, et si c'est rouge, c'est rouge, et si c'est compliqué, eh bien, c'est compliqué. C'est l'hypothèse qui doit se plier à la réalité, pas le contraire. Et la question de la subjectivité, en science, est loin d'être résolue. Ceci ne vous donne pas la permission de dire n'importe quoi, par contre. Ça vous donne la permission de faire des recherches.
Bref je n'ai pas de réponse finale sur la subjectivité. Mais je peux vous dire que si vous, vous en avez une, elle est très certainement prématurée et sans aucun doute fausse.
Par ailleurs, c'est simplement pas vrai qu'on naît avec des goûts indépendants de l'environnement: suffit de constater que les pays ont des cuisines passablement différentes et que moi, le japonais me fait dégueuler rien qu'à y penser. Le fait que quelqu'un qui n'aime pas la bouffe japonaise avant la naissance, ne naisse pas au Japon, c'est le hasard qui fait ça? La Providence, peut-être?
Les cultures ont également des morales différentes, au cas où vous ne l'aviez pas remarqué. Tenez, au Québec, en 1981, un mari avait le droit de violer sa femme. Comment expliquez-vous ça? Est-ce que violer sa femme était une bonne chose en 1981, et plus en 1982 (loi amendée)? Là je vous demande de réfléchir, pas de ressentir, par contre.
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Cela dit, je suis d'accord que la subjectivité est la clé. Au sens où il faut savoir la départager de la réalité objective, et où il faut comprendre que chacune se rapporte à une sphère d'application différente.
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