Il me semble qu'il y a une autre contradiction importante dans son système. Comment peut-il y avoir à la fois de la "complexité irréductible" et de la "complexité non-irréductible"? Les deux devraient s'exclure mutuellement.
Si les deux existent en même temps, comment fait-il pour déterminer qu'un exemple entre bien dans un type de "complexité" ou un autre. Julien "prouve" l'irréductibilité en isolant le plus possible l'exemple de toute possibilité de comparaison. A ce prix-là, c'est-à-dire en ignorant tout ce qui permettrait de montrer que l'exemple n'est pas "irréductiblement complexe", tout pourrait, voire devrait être "irréductiblement complexe"*.
Tout cela est d'autant plus flou et arbitraire que Julien lui-même admet la possibilité de variations dans le vivant.
Jean-François
* La manière à Julien de "démontrer" la complexité irréductible me fait penser à quelqu'un qui "prouverait" qu'un bébé est né par génération spontanée en refusant d'envisager l'existence des parents comme une donnée pertinente.
|