Bruno : c'est un corellaire de mon point. Ceci dit,les parapsychologues, mais ils ne s'en rendent probablement pas compte, sont maintenant embêtés par les excuses qu'ils sont formulés. Cette façon de toujours voir du psi partout même quand il n'y a pas d'effet visible (ex : effet expérimentateur où l'absence d'effet expérimental résulte d'un effet psi inhibiteur d'un observateur sceptique) fait que maintenant on n'est plus capable d'isoler le paramètre psi. Il faut effectivement savoir ce que le psi peut faire, mais il faut selon moi savoir ce qu'il ne peut pas faire pour qu'on puisse travailler en conditions non-psi pour avoir un contrôle expérimental. Mais le psi est tout-puissant et parfois on jurerait qu'il s'agit d'une entité consciente avec un drôle de sens de l'humour.
JF : Là, c'est moi qui ne suis pas sûr d'être d'accord. Que veux-tu dire par "agir sur lui-même"?
Bruno : Garde en tête que je parle du contexte du libre arbitre, et pas de l'activité cérébrale en général. Je veux dire qu'une activité mentale consciente, produite par l'activité neuronale, peut servir d'information à traiter pour l'activité neuronale suivante. Ce n'est pas l'activité neuronale qui génère directement l'activation neuronale ultérieure, mais le produit conscient de la première activation neurale. Je crois que la conscience et surtout la conscience de soi, conséquence de la structure cérébrale, permet au cerveau de modifier son activité (tout comme n'importe quelle information modifie l'activité cérébrale) pour en arriver à une activité finale (une pensée, une opinion...) qui ne pouvait pas être prévue ou déduite de l'activité neuronale initiale.
Désolé de découper et de parler d'une activation suivie d'une autre. Est-ce que c'est plus clair?
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