P : Eh bien, visiblement, les étapes 3 et 5 sont erronées.
J : Vous n’avez rien répondu à l’étape 5 et à l’étape 3 vous dites « oui et non » accompagné de quelques entourloupettes.
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Attaquons nous alors au point 3 :
3) un nombre important de changements/mutations doivent être fait pour arriver à une autre fonction (les différents gènes n’ont pas que quelques bases de différence dans leur séquence) ;
P : « Oui et non. »
J : C’est un début.
P : « Il faut un nombre relativement important de mutations pour arriver à une fonction à la fois radicalement différente et optimale »
J : Ça va dans la direction du « oui », c’est bien.
P : « Mais pour opérer un léger changement dans l'action d'un gène, il suffit d'une petite mutation - c'est une évidence. »
J : Oui. Ça ne vient pas contredire le point 3 par contre. En passant, cette seule mutation à toutes les chances ou presque d’être néfaste plutôt que bénéfique.
P : « Et ce que nous percevons comme un large "changement de fonction" n'est qu'une accumulation de ces petits changements. »
J : [P] « accumulation de ces petits changements. » = [J] « un nombre important de changements/mutations »
Si le point 3 est erroné, vous n’en avez pas fais la preuve. Vous dites exactement ce que le point 3 énonce.
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Concernant le point 5 :
5) plus vous faites de changements à la séquence initiale, plus vous vous éloignez (sans retour possible) de ce qui est « potentiel » pour la bactérie (disons). Les quelques premiers changements peuvent ne pas trop modifier la fonction (et peut-être l’améliorer, très improbable) mais il est impossible de changer de fonction.
Ma réponse se trouve en fait dans mon avant-dernier message :
Bon. Ensuite, je vous fais remarquer que lorsqu’une mutation touche un gène n’importe où sur la séquence, elle produit réellement une séquence totalement aléatoire. Elle peut retrancher, ajouter, substituer une base ou une séquence complète de bases. Ceci mène après quelques mutations à n’importe qu’elle des 10E600 séquences et donc à l’impossibilité théorique d’obtenir une des séquences « potentielles » dont le nombre est nécessairement limité.
Si vous limitez la mutation aux mutations ponctuelles et au dix dernières bases seulement de la séquence alors là seulement vous pouvez dire que ce n’est pas n’importe qu’elle séquence qui sera générée. Vous êtes assuré de la séquence des 990 premières bases et le choix est alors limité. C’est dans ce seul contexte irréel que mon calcul ne s’appliquerait pas.
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