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Bizarre, je pense la même chose de vous ...


R: Vous comprenez décidément ce qui vous arrange -- Platecarpus
Posté par Julien , Feb 03,2003,11:09 Index  Forum


P : « L'exemple de l'hémoglobine visait à prouver un point bien précis : une série de mutations canalisées par la sélection naturelle permet d'apporter un changement de fonction, »

J : Ce qui a été dit est que l’hémoglobine est différente d’une espèce de vertébré à l’autre mais accomplie la même fonction. Aucun rapport avec l’apparition de nouveau caractère à même une espèce spécifique. Continuez à radoter vos exemples hors contexte ! Vous n’êtes arrivé à aucune contre-argumentation sérieuse.


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P : « il existe toujours dans le génome d'un même individu des gènes très proches accomplissant des fonctions différentes »

J : Combien de fois faut-il répéter avec vous ? 10 fois ?? Je prends l’exemple d’une bactérie « peu complexe ». Dans ce génome, les protéines codées (environ 600-700) varient (presque uniformément) entre 100 et 1000 acides aminées. Les séquences ne présentent pas la similitude dont vous parlez. Ce que vous énoncez, est l’exception plutôt que la règle. Même si 10 protéines étaient très semblables, ça n’expliquerait pas l’origine des 690 autres.


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P : Si l'on prend l'ensemble de tous les gènes réels, du gène ancestral et de toutes les formes de transition qui relient les premiers au second, nous avons donc :

60 000 x 1 000 = 6 x 10E7


J : Dans un monde imaginaire, cela est peut-être possible. Ce que vous n’arrivez pas à saisir est que la probabilité est nul qu’un tel tableau ce dessine. Dans votre scénario, les séquences fonctionnelles doivent toutes (ou en proportion importante) être des intermédiaires entre d’autres séquences fonctionnelles. C’est de l’illusion ! Ça reviendrait finalement a une forme de créationnisme de croire que le hasard a été dirigé pour former un tableau de séquences utiles toutes reliées !

D’ailleurs, il demeure PARFAITEMENT clair en biologie qu’un gène ne peut pas muter énormément sans perdre sa fonction où devenir néfaste. Donc, les séquences ne sont NÉCESSAIREMENT pas *reliées* les unes aux autres comme vous voulez le laisser entendre.

Comment pouvez ne pas comprendre encore l’impossibilité que les 10E20 séquences « utiles » (ou une forte proportion) soient reliées entre elles même si elles sont dispersées dans l’infinité des 10E600 possibilités ???


Si vous avez 6 séquences fonctionnelles dans un univers de 262 144 possibilités, c’est très improbable que les 6 séquences soient reliées et si c’était le cas, ça serait un « hasard » très miraculeux qu’il nous faudrait expliquer !


Vous avez 6 séquences utiles S1, S1’, S2, S2’, S3 et S3’ pour une espèce X :

S1 : AGTCTAAGT

S1’ : AGTATAAGT (variante de S1’ neutre ou avantageuse)

S2 : AGTAATATG

S2’ : AGTAACATG

S3 : AGTTTGCCA

S3’ : AGTTTGCCG

Combien de possibilités ? 4E9 = 262 144

Disons qu’il n’y a que S1 qui existe préalablement (c’est déjà un miracle!). Il n’existe pas de chemin pour passer de S1 ou S1’ à n’importe quelles des 4 autres séquences « utiles ». La similarité entre les séquences est extrêmement généreuse comparativement à la réalité.

Le ratio des séquences utiles sur les séquences possibles est aussi infiniment plus généreux que dans la réalité : (6 / 262 144 = 2E-5 vs 10E-580).


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P : « dit, l'existence du faible ratio séquences utiles/séquences possibles n'invalide pas du tout l'évolution. »

J : Vous êtes très loin d’avoir réfuter mon calcul. Pour l’instant, je m’amuse à mettre le doigt sur vos erreurs de raisonnements ; nouvelles à chaque message.


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--modified at Mon, Feb 03, 2003, 11:40:23


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