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Réponse à Stéphane


Posté par Évariste , Feb 12,2003,23:59 Index  Forum

Réponse en tête de page p.c.q. nous étions coincés sur la bande.

Première réponse au message suivant :

https://forum-sceptique.com/archives/44622.html#44622

Stéphane :
Vous nous avez dit:

Évariste :
Vous êtes mal parti car, sur les 6 points que vous soulevez, plusieurs ne sont pas de moi. Vous devriez lire attentivement le message suivant :

https://forum-sceptique.com/archives/44367.html#44367


Je rappelle que, sans pontifier, j’ai posé 2 questions. Les voici de nouveau.

* * *

Question # 1
Dans les tournois d’échecs, il n’y a qu’environ de 3 à 5 pourcent de femmes. Pourquoi si peu ?
Question 2

Les meilleures joueuses sont passablement moins fortes que les hommes (à l’exception de Judith Polgar, qui occupe à peu près le 15e ou le 20e rang mondial). Pourquoi ?

* * *


Puis j’ai dit que j’ai trouvé un livre où ces questions sont discutées. Voici l’essentiel de mon texte.

* * *

J’ai trouvé dans un livre des textes qui tentent de répondre à ces questions. Je voudrais m’attarder à la deuxième. Si je mets ça sur notre forum des Sceptiques, c’est parce que j’aimerais soumettre les explications des auteurs à la critique (l’auteur du livre et celles des auteurs qu’il cite).

Votre critique permettrait peut-être de mettre de l'ordre dans l'argumentation de manière à ne pas sombrer dans les préjugés. Ne pas croire sans de bonnes preuves tout ce qui se dit ou se dit, voilà l'esprit sceptique, non ?

* * *



Puis j’ai résumé l’auteur :

* * *

Sans plus tarder, je résume les principaux points explicatifs soulevés par l’auteur.

* * *

POUR ILLUSTRER LE DEUXIÈME POINT (concentration moindre chez les femmes), j’ai cité l’auteur pour Florence. Il s’agissait de l’hypothèse de l’interrupt comme pour l’ordinateur. J’ai alors apporter une précision :

Évariste :
La question n’est pas de savoir si monsieur et madame Hendrickson de même que notre auteur, David Spanier, ont raison sur tous les détails. L’hypothèse des interrupts n’est qu’une hypothèse, bien sûr.

Le texte se trouve ici :
https://forum-sceptique.com/archives/44455.html#44455

POUR ILLUSTER LE TROISIÈME POINT (l’écarty-type), voir :

https://forum-sceptique.com/posts/44421.html#44421

En voici la fin :

* * *

(Note that these calculations imply more male morons than female as well as more geniuses.)
Total Chess, page 108.

Évariste reprend la plume... ou le clavier.

La dernière phrase de la citation (le gras est de moi), si elle reflète la réalité, pourrait à elle seule expliquer bien des choses, par exemple pourquoi il y a peu de femmes de premier plan en mathématiques, aux échecs, etc. Bien sûr, culturellement les femmes on été désavantagées au cours de l’Histoire pour se réaliser pleinement. En tout cas, la théorie de l’évolution nous dirait peut-être qu’au fil des millénaires de l’Humanité, il était plus vital pour un homme que pour une femme d’être «supérieurement» intelligent, par exemple pour échapper à ses prédateurs aussi bien que pour débusquer ses proies, tout comme pour protéger son territoire aussi bien que pour l'agrandir.

* * *

Je reprends la dernière phrase pour insister sur quelques mots :

En tout cas, la théorie de l’évolution nous dirait PEUT-ÊTRE qu’au fil des millénaires de l’Humanité, il était plus vital pour un homme que pour une femme d’être «supérieurement» intelligent, PAR EXEMPLE pour échapper à ses prédateurs aussi bien que pour débusquer ses proies, tout comme pour protéger son territoire aussi bien que pour l'agrandir.

* * *

Il y a là un PEUT-ÊTRE qui n’affirme rien.
Il y a aussi un PAR EXEMPLE. Au lieu de discuter du fond du problème, on n’a cesser d’enfoncer le clou pour me signifier sa désaprobation de mon exemple.

À ce sujet, relisons le message suivant :

https://forum-sceptique.com/posts/44449.html#44449

Voici un extrait :

Pour tenter d'explique ce fait établi de la différence des écarts-types, j'émets une hypothèse, qui n'est justement que ça, une hypothèse... qui pourrait ne pas tenir la route devant une analyse poussée par des experts.

Cette hypothèse est que les conditions de vies des hommes et des femmes ont dû être différentes, et que ces différences sont bien possiblement responsables de la différence des écarts-types.

Voilà pourquoi il me semble raisonnable -- mais peut-être faux -- de penser que la vie du mâle des premiers âges de l'Humanité devait solliciter d'avantage différents types d'intelligence que cela n'était le cas chez les femelles (comme on dit en anglais).

AUJOURD’HUI :
Notez bien les passages suivants de mon texte :
une hypothèse... qui pourrait ne pas tenir la route
et
mais peut-être faux

Malgré toutes mes précautions, il me semble que la plus grande partie des messages qu’on m’a faits s’en prennaient surtout à cette hyphothèse, comme si c’était là le coeur du sujet à débattre.

* * *

À supposer que mon exemple soit faux et qu’il ne vale strictement rien, je ne vois pas pourquoi il serait utile de parler EN PRIORITÉ de cet exemple plutôt que du vrai problème. Mais la technique est facile et bien connu : s’en prendre à une phrase ou même un seul mot d’un texte et taper deussus ad vitam écoeuram, ce qui dispense de discuter du fond de la question.

Je rappelle que le fond de la question est de savoir si oui ou non la relative faiblesse des femmes aux échecs sur la scène mondiale est le reflet d’une infériorité. Voyez ma réponse à Dominique.


Extrait d’une réponse faite à Dominique :
https://forum-sceptique.com/posts/44412.html#44412

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Dominique :
Pourquoi parler d'infériorité?

Évariste :
J'avoue qu'infériorité est un mot racoleur destiné à attirer l'attention ;-) Il n'empêche que la réalité est là : chez l'élite, la qualité du jeu d'échecs des femmes est inférieure à celle des mâles. Et si le jeu des femmes est inférieur, c'est peut-être à cause d'une infériorité chez les femmes, mais peut-être pas. Tel est l'objet du débat que je propose.

* * *

On remarquera mon mais peut-être pas.


Jeudi, si j'ai le temps, je répondrai spécifiquement à chacun de vos six points. Les explications du présent texte me seront utiles pour des renvois.

Évariste