Peut-être aurais-je du en effet être plus précis lorsque je parlais de la propagande nazie. Je pensais, imaginant à tort que l'allusion était transparente, à ce torchon infâme dénommé "Je suis partout", et qui sévissait en France durant ces années noires. Je suis sincèrement désolé de devoir vous choquer à nouveau, mais la structure interne de certains messages que j'ai eu la consternation de lire est strictement identique à celle des "arguments" développés dans ledit torchon. Même votre réponse tombe sous le coup de cette constatation. Ce n'est pas, à mon sens, en travaillant par l'injure qu'on démontre la non-validité d'une proposition, et traiter l'allusion de "pipi-caca" semble plus démontrer l'existence chez son auteur d'un retard psycho-affectif que d'une conscience polémique développée. Dois-je vraiment perdre mon temps à rédiger une analyse structurelle et sémantique comparées des messages et des arguments de propagande? J'avoue que la perspective m'ennuie, probablement parce que je suis un grand fainéant... Mais si ça peut faire "avancer le schmilblick", pourquoi pas? Ceci mis au point, j'en profite pour préciser ma pensée au sujet des outils adéquats. Lorsque je vois la puissance des outils statistiques actuels (même ce pauvre Minitab 12 que j'utilise), et lorsque je lis les protocoles d'essais avec les cartes de Zener, je ne puis m'empêcher de penser que c'est peut-être en ce sens que, malgré tout, il faut chercher. Les phénomènes sont en effet extrêmement ténus, et absolument pas justiciables d'un traitement par "tout-ou-rien". Mais après tout, en traitement du signal, c'est bien ce qu'on fait, et on arive à extraire des signaux porteurs d'information et de signification d'un bruit supérieur, tant en amplitude qu'en étendue du spectre, de 6 à 8 ordres de grandeur. C'était ce à quoi je pensais en écrivant ces quelques lignes: tenter d'appliquer les méthodes de traitement du signal à ces hypothétiques phénomènes. Car quoi qu'on en dise, "la preuve du pudding est dans le fait qu'on le mange". Pour finir, je pense que l'opinion qu'ont certains de la puissance de l'outil mathématique est peut-être un peu faussée, et là aussi relevant plus de la foi quye d'une saine connaissance du sujet. L'outil mathématique ne décrit pas la réalité. Il décrit avec une précision totale ce qui se passe dans un univers mathématique corrélé avec ce que nous savons de l'univers réel, dans lequel on a introduit des modèles des phénomènes constatés dans le monde réel. Rien de plus et rien de moins. Il est commode, jusqu'à un certain degré d'approximation variable selon les cas, de transposer ensuite les conclusions issues du comportement des modèles au cas des phénomènes réels. Encore faut-il être à même de construire des modèles présentant une corrélation suffisante avec les phénomènes étudiés. Mais en aucun cas on ne peut prétendre, tant que cette adéquation entre modèle et phénomène n'est pas démontrée, que le modèle décrit le phénomène. C'est la base de toute théorie mathématique appliquée à la physique. Je constate qu'il existe, en particulier sur la modélisation des phénomènes ESP via une meilleure connaissance des propriétés du temps, une foule d'hypothèses disponibles soit en ligne, soit auprès des détenteurs des articles. (mot clef : mécanique causale, causal mechanics). Aucune de ces modélisations ne semble pleinement satisfaisante, même aux yeux des "croyants". Mais elles ont le mérite d'exister, et peut-être, je souligne ce terme, d'ouvrir la voie à d'autres domaines de la physique. Comme vous l'aurez certainement compris, ces phénomènes, s'ils existent, sont pour moi des phénomènes naturels et non supra-naturels. Mais, toujours s'ils existent, il se peut qu'ils ne soient pas appréhendables dans le cadre de la physique telle que nous la connaissons aujourd'hui. Peut-être, et c'est en tout cas ce que je pense, faudra-t-il étendre la physique pour pouvoir convenablement trancher une fois pour toute sur ces choses. J'espère vivre assez pour voir cela un jour. Pour moi, il n'est point question de croire ou ne pas croire, foi et connaissance étant des domaines disjoints. Cela va sans dire, mais encore bien mieux en le disant! Avec mes amitiés, Mondreiter