V : Exact sur toute la ligne. Dans "Para, c'est du normal !", j'explique comment étendre cette dualité en une dualité onde-matière à toutes les échelles, la "constante" de Planck h n'apparaissant plus que comme une valeur asymptotique (limite) d'une "action de Planck" beaucoup plus générale, à l'approximation de l'optique géométrique, donc dans le domaine des longueurs d'onde tendant vers zéro.
ANDRE pour GATTI : "Alors, quand vous affirmez ceci: "Pour l'heure la dualité onde corpuscule est verifiée pour des objets de milliers de milliard d'atome",vous devez comprendre que je ne puisse prendre cette assertion au sérieux, surtout lorsque vous associez ça à du poltergeist."
V : Moi non plus...
A : "Je ne vois pas, non plus comment on peut associer la longeur d'onde de De Broglie qui rend compte des niveaux d'énergie de l'électron de l'atome avec les orbites des planètes autour des étoiles. Il faudrait d'abord démontrer qu'il existe une périodicité dans les distances des planètes."
V : Si vous faites référence au modèle planétaire de l'atome de Rutherford, le problème n'est pas là, comme je le rappelle dans mon livre. Le modèle de R. était instable et ce problème fut résolu par N. Bohr via la "quantification" (plus correctement : la discrétisation) des orbites électroniques. Les prédictions de Bohr sont correctes.
A : "Pour ce qui est de la question de départ de Viola, à savoir qu'il y aurait une périodicité de nature quantique dans la répartition des gènes, je ne me sens pas vraiment qualifié pour statuer sur ce point. Je suis quand même curieux de voir développer ce sujet. J'en capterai ce qui est à ma portée."
V : André, où avez-vous lu que je parlais de périodicité ??? J'ai évoqué l'existence théorique de "motif ondulatoires" de nature FRACTALE. Que je sache, les structures fractales sont associées, soit au CHAOS (perte de périodicité !!!) ou à la DIFFUSION STOCHASTIQUE (absence TOTALE de périodicité !!!)
Pour André et Bruno : condensat BEC.
V : Tout condensat de Bose-Einstein est une cohérence d'états entre un nombre arbitrairement élevé de particules situées dans le même état quantique (ex : noyaux d'hélium He4, paires électroniques de Cooper,... mais pas photons - le laser n'est pas un condensat BE en raison de la non-conservation du nombre de photons). On est donc bien d'accord : les particules ou les paires fermioniques comparables à des particules de Bose sont TOUTES STATISTIQUEMENT CORRELEES, DONC EN INTERACTION LES UNES AVEC LES AUTRES. C'est justement pour ça que la "fonction d'onde" d'une particule individuelle peut s'étendre au système tout entier (divergence de la longueur de corrélation, typique d'une transition critique de phase) !
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