Non, non, pas besoin d'excuses. Je suis même plutôt honoré. Mais va peut-être falloir que je pense à demander des droits d'auteur. ;-)
: Voici la réponse d'un participant:
Ouais, ouais, allons-y pour le quart d'heure déconnade.
: L'auteur de votre texte semble entretenir des questions et des préoccupations d'adolescent. Le vide profond qu'il décrit dans son expérience des sentiments et des contact humains m'inquiète un peu. L'auteur de ce texte est peut-être en train de glisser vers une dépression. Les distorsions cognitives qui altèrent sa perception de la réalité suggèrent même la possibilité d'un profil psychologique de dépressif chronique.
: L'auteur de ce texte a probablement besoin d'aide, mais un forum sceptique n'est pas la bonne place. Internet n'est pas non plus la bone place. Proposer à l'auteur de ce texte de consulter dans un CLSC ou une clinique. Il existe également des regroupement de dépressifs anonimes. Si l'auteur en véritablement en dépression, une aide médicale lui serait également indispensable.
Comme tu l'as d'ailleurs dit sur le forum des sceptiques, j'ai cru m'étouffer de rire en lisant cette réponse. A croire qu'il n'y a pas grand monde pour lire les deux dernières phrases où je mets en avant l'importance des sensations et des émotions dans la vie, même si personne ne peut prouver leur existence.
Mais la réaction de l'intervenant est franchement intéressante.
J'ai eu droit à ETN pour m'affirmer illico presto que je mentais et ce type qui m'envoie consulter un psy sans même me connaître.
Hormis ces réactions épidermiques, personne n'a bien voulu se pencher plus en avant sur ce que j'ai dit. Bon, c'est pas grave.
Ce texte a tout à fait sa place dans le forum scepticisme à ce qu'il me semble. Il s'agit de scepticisme à son plus haut degré, d'accord. Mais c'est quand même, par exemple, la première étape du doute chez Descartes. On fait table rase de tout ce que l'on sait y compris sa relation aux autres, y compris soi même. Puis on reconstruit à partir du " cogito ergo sum" ( "je pense donc je suis").
Douter de l'existence de Dieu sous pretexte que l'on a aucune preuve, c'est très bien mais dans ce cas, pourquoi ne pas avoir le courage de pousser jusqu'au bout le raisonnement?
Pourquoi, dès lors, ne pas douter de tout ce dont on n'a aucune preuve? L'amour, l'amitié? Bien sûr, dans l'optique de reconstruire plus solidement après. Pourquoi réfuter ce qui nous dérange et s'accrocher désespérement à ce qui nous arrange ou nous fait du bien?
Est-ce vraiment là une démarche de scepticisme acceptable et honnête?
N'est-ce pas là aussi une forme de croyance?
J'ai rencontré beaucoup d'athées et de sceptiques qui me disaient que leurs idées étaient basées sur la raison, la science, un dépassement des traditions culturelles et religieuses et patati et patata...
Mais au final, ils mentaient tous et se mentaient tous. Car, souvent, leurs idées sont plutôt basées sur un rejet viscéral, une opposition aux croyances religieuses plutôt qu'à un dépassement de celles-ci. Une question d'émotion, là aussi.
Attention, je n'ai pas dit que ce type d'athées ou de sceptiques qui ne s'intéressent qu'à la raison, qui dépassent les clivages culturels n'existait pas. J'espère que si. Mais je n'ai guère eu l'occasion de les rencontrer jusqu'à maintenant.
Une preuve? Ben, les réactions épidermiques suite à ce petit texte mal torché.
Ou, peut-être, finalement, est-ce moi qui ait besoin, non pas d'un psy, mais de retourner suivre des cours de français à l'école.
Dis-moi, Beber, toi qui a compris le sens du texte, était-il si difficile?
@+
Franck
P.S: Si tu veux ( mais tu n'es pas obligé), tu pourras répondre à ce brave homme que son diagnostic est bidon et j'espère qu'il n'est pas médecin ni même psy. Et qu'il ferait mieux d'appliquer ses doutes et son septicisme avant de ruer dans les brancards sans savoir à qui il s'adresse. Si toutes ses "certitudes" sont de cet accabit, il pourrait commencer par douter d'elles, ce ne serait pas un mal. Et, au final, en ce qui concerne mes distortions cognitives qui altèrent ma réalité, j'en pense pas moins à son sujet.
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