Que ce fut le cas en certains temps et lieux, c'est possible, sans doute probable, mais je suis bien d'accord avec vous quant à la situation actuelle : il se trouve que je connais un peu le milieu monastique, hommes et femmes, et que j'y ai des amis que j'aime beaucoup. Vous signalez un point de fonctionnement qui est à mon avis tout à fait exact, au vu non seulement de ce que j'ai lu mais de ce que j'ai vu, de mes yeux vu: le noviciat est très long,et il faut avoir envie d'y rentrer : c'est le postulant qui est demandeur, à l'évidence. On peut ajouter une pratique assez courante : après un premier temps d'observation de part et d'autre (communauté/candidat), le postulant est renvoyé à sa vie extérieure un certain temps, pour apprécier pleinement son désir de revenir ou pas. Cela dit, un ordre monastique sans doute n'est pas tel autre ordre, et tel monastère n'est pas tel autre monastère ... tout cas particulier est toujours possible à l'intérieur d'un cadre général.
"Ce que je craindrais, ce serait la collusion entre de tels mouvements éparts et le réseau néo-nazi, structuré, financé, et pas du tout pathétique, lui. S'il y a collusion, cela peut être en effet extrêmement dangereux."
Selon mes sources, il y a.
" Mais si nous nous trouvions avec, aux leviers de commande, un groupe décidé à utiliser certaines interprétations de la loi à son usage propre, la musique pourrait devenir toute autre. "
C'est bien la question me semble-t-il que toute réflexion sur le sujet doit se poser immédiatement.Que le remède ne se fasse pas poison ...
Sauf imprévu, je vais ajouter tout à l'heure à ce dossier que vous avez lancé un échantillon des grandes réactions à cette loi anti-secte , relevé dans la presse d'hier.J'espère lire vos commentaires.
P.S. :il me faut dire ici, ressentant tout silence comme déjà un demi-mensonge d'où malaise, que j'avais écrit des réactions à deux de vos messages, où il était question d'Euclide, des mathématiques, avec le récit d'un examen oral, etc. Je les avais écrits hors ligne, et j'ai renoncé à les poster, parce qu'ils ne contenaient que des démonstrations de ce que j'ai considéré comme des erreurs,de deux ordres: tant sur les propositions que sur la démarche de pensée. Mais il se trouve que je n'arrive pas à vivre ce genre de non-dit -- ce qui d'ailleurs m'a souvent été plutôt nuisible -- alors voici le compromis : je veux au moins vous inviter à revenir sur votre conception des mathématiques, selon la rapide suggestion suivante : j'ai enseigné les mathématiques une douzaine d'années, et si j'avais été votre examinateur, je crois que j'aurais eu exactement la même réaction : les mathéamtiques ne peuvent se réduire à une érudition, il ne s'agit pas seulement de savoir, et comme semble l'avoir dit votre examinateur, la démonstration est bien plus importante que la réponse. L'essence, et historiquement l'acte de naissance réelle, des mathématiques, est bien ici : la démonstration.
Démonstration qui n'est pas non plus, contrairement à ce que vous suggérez par ailleurs, une série de répétitions d'un même et seul postulat ( soit dit en passant, au fondement des Eléments d'Euclide, il n'y a pas un postulat, mais 5 postulats, et 5 axiomes,et un peu plus de 20 définitions. Encore un truc et j'arrête : à ce niveau épistémologique, postulat et axiome ne sont pas synonymes comme dans le langage courant (ci-dessus il faut donc lire: 5 postulats + 5 axiomes): s'il y a deux mots, c'est qu'il y a deux objets différents ... (univocité du langage, l'opposé donc du langage métaphorique ... d'où la difficulté de parler de l'un avec l'autre ... MAIS RENE TU VAS ARRETER OUI OU NON ...deux petits mots on avait dit ...
Oui.
|