Vous avez bien raison de préciser ce point, et cette précision gagnerait à être mise dans le contexte de l'éducation de nos jeunes.

Au Québec, comme l'a documenté le Québec sceptique par deux ou trois articles sans compter un ou deux sondages effectués ailleurs, on se rend compte que nos adolescents, plus que méconnaître ou ignorer la démarche scientifique, se révèlent incroyablement crédules à l'endroit de tout ce qui est ufologie et paranormal. Par exemple, nos ados, en majorité sinon en grande majorité, tiennent pour acquis l'existence d'une vie extraterrestre... tandis qu'il n'est pas sûr qu'il considèrent le oui-ja comme uniquement un jeu...

Aussi faudrait-il d'abord leur apprendre une fois pour toutes la différence entre connaissance et croyance, ce que, aurais-je envie d'exagérer, nous nous tuons à faire au Québec depuis des années.

Mais nous parlions précédemment de quantification de l'infiltration du nouvel âge.

Nous avons déjà en main une quantification ou une possibilité aisée de quantification de cette influence dans le domaine de la santé, et nous en avons une qui décrit les croyances nouvelâgeuses des jeunes ; et encore, il serait aisé de calculer la proportion de livres dits nouvelâgeux dans nos librairies et bibliothèques. N'est-ce pas là, déjà, trois gros morceaux dont on pourrait partir pour une quantification plus vaste ?

J'insiste un peu sur l'aspect du nombre parce que, pour des sceptiques qui veulent provoquer une prise de conscience la plus large et potentiellement la plus médiatisable possible, des chiffres, comme on le sait, ça peut frapper l'imagination.

Ch.Bertrand

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