Postée par Ch.Bertrand , Aug 15,2000,17:10 | Index | Forum |
Un phénomène concomittant à cela, ou alors qui en découle, est, au Québec du moins, cette lubie des praticiens concernés de vouloir se regrouper en syndicats, associations ou autres sortes de groupements qui s'auréoleraient de la même crédibilité qu'on accorde aux ordres professionnels couvrant des pratiques scientifiquement reconnues.
C'est un phénomène insidieux, car créer ou vouloir créer une association de genre ou brailler publiquement pour en obtenir une qui ait l'approbation gouvernementale revient à dire implicitement que la discipline en question a fait ses preuves... Personnellement, j'ai la sensation d'avoir alors en face de moi des amateurs qui font un power trip d'adolescents prétentieux...
« la répartition des fonds de recherche. A plus ou moins long terme, on court le risque d'élire des politiciens qui privilégierons la "recherche" sur le vent homéopatho sucré plutôt que de la recherche véritablement utile, sans que personne ne puisse contester, ou voir la valeur de la contestation. »
Si l'on parle ici de recherche pharmaceutique, le discours sceptique rencontre un sapré problème : la perception très négative qu'a le public des grands producteurs de médicaments. À force de vouloir, véritablement ou en apparence, surmédicamenter la population (par l'allopathique, est-il utile de rappeler), l'industrie pharmaceutique, pour contrer la recherche sur les médicaments homéopathiques, devient un allier, serait-il un allier involontaire, bien embêtant...
Ch.Bertrand
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