1) on se prive de données indispensables pour appliquer un traitement à la moitié de l'humanité.
2) on applique malgré tout le traitement aux femmes sur la base d'une extrapolation des résultats obtenus sur des hommes (qui n'ont pas la même physiologie, pensons aux cycles hormonaux entre autres).
S'il ne s'agit pas d'une influence à tout le moins discutable de considérations morales raisonnées sur la qualité de la recherche scientifique ?!?
(je ne fais pas ma féministe, j'aurais pu parler aussi du cas des personnes âgées ou des enfants, à qui l'on extrapole les résultats de la recherche sur des hommes dans la force de l'âge).
L'attitude de Lemaître est tout à fait remarquable, un bon exemple en effet d'une séparation bien comprise entre croyance et science, mais n'empêchera pas le vatican d'utiliser ses travaux si et comme ça lui chante, hélas. J'aimerais bien savoir ce qui lui a été répondu lorsqu'il a protesté, heureusement que le bûcher n'est plus de saison :-)
Theillard est le triste exemple du contraire.
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