La question ici est: est-ce que la morale est absolue ? On répond à cette question par oui ou par non. On peut donc supposer que la preuve par l'absurde est appropriée.(note: on pourrait supposer une réponse disant peut-être, on négligera cette possibilité)
Pour faire la preuve, supposons que la morale n'est pas absolue, qu'elle est relative à des paramêtres quelconques qui ne nous intéressent pas ici.
(je constate même dans le petit robert: 'ensemble des règles de conduite considérés comme valables, de façon absolue' !)
Alors Une personne que l'on nommera X pense qu'une certaine action A est amorale, alors que une autre, Y, la considère comme immorale. Puisque la morale n'est pas absolue, X et Y sont justifiés d'agir comme bon leur semble face à cette action, cad que X s'en fou et que Y l'évite. Si l'action A, maintenant implique X et Y, que l'action est produite par X et que Y la subit, qui a raison ? Personne ou tout les deux ?
Puisque X possède un code morale, bien qu'il ne corresponde pas à celui de Y, c'est qu'il possède des idéaux, et qu'il désire vivre moralement. Ne lui serait-il pas justifié à ce moment d'accepter la valeur de Y et de modifier sa morale ? Non puisque la morale n'est pas absolue, il peut conserver son code et ne pas tenir compte des valeurs de Y.
Et dans ce cas il cause préjudice à Y. Et quelle est la validité, voir même l'utilité, du code de X si il cause préjudice à Y ? Le but de la morale est de permettre à des individus pensants et qui possèdent des personnalités différentes de vivre socialement et de se cotoyer en harmonie. Et dans ce cas est-ce que le but de X est atteint ? Non.
Donc la morale est absolue. Sinon, elle n'atteint pas son but et perd son sens. Ok cette démonstration est boiteuse, mais c'est un point de départ. Il m'est d'avis que si la morale n'est pas absolue, elle n'existe pas, car elle devient une conception arbitraire (spirituelle ;-)) et donc inutile, ce qui me choque et qui est lourd de conscéquence du point de vue philosophique, éthique et social.
Un grand contre exemple à ma 'preuve' serait la chose suivante: ok si la morale est absolue, pourquoi les différentes cultures l'exercent-elles différemment, pourquoi n'existe-t-il pas le 'petit livre de la morale absolue' ? Et bien moi, j'évite la question en disant que La Morale est un concept absolu et abstrait qui échappe l'esprit humain. Le mieux que l'on puisse faire, c'est d'en avoir une vision toujours plus claire, mais jamais parfaite. D'une part. D'autre part, c'est qu'elle n'est pas facile à exercée. Cela demande certains sacrifices et un grand engagement vis-à-vis celle-ci. Puisque l'homme n'est pas parfait, sa conception de la morale n'est pas parfaite. Puisque que l'homme n'est pas parfait, l'exercice de la morale (qu'il ne comprend déjà pas parfaitement !) n'est pas parfaite.
Et donc il existerait La Morale et 'notre morale', où il existe autant de 'notre morale' que d'êtres pensants. Le 'notre morale' peut au mieux converger vers La Morale, mais jamais l'atteindre car l'homme n'est pas parfait. De plus, pour les même raisons, il ne pourra jamais appliquer parfaitement sa vision imparfaite de La Morale. Le 'notre morale' s'améliorera (du moins j'espère) de générations en générations. Ainsi qu'au court de la vie d'un individu donné. De rechercher sans cesse La Morale est un accomplissement de soi et un idéal humain.
Dans mon petit mode utopique idéale, il existe que des gens qui passe tout leur temps au deux types de recherches suivantes: recherches scientifiques pour l'amélioration de l'homme comme être savant. Et recherches morales pour l'amélioration de l'homme comme être social.
Pour en revenir à ton message, tout ce qui y est dit sont des conscéquence de l'imperfection humaine. Jamais l'homme ne pourra dire: voici La Morale. Il ne pourra que dire: voici une morale meilleure que les autres. Et donc il me sera impossible de citer un règle de morale absolue.
J'ai déjà parler de l'analogie entre la recherche scientifique et la recherche morale. Voici une phrase du précédent paragraphe en l'applicant à la science:
Jamais l'homme ne pourra dire: voici La Science. Il ne pourra que dire: voici un modèle meilleur que les autres.
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