Je connais assez bien les travaux de Béchamp. Quel point voulez-vous aborder ?

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Le fait qu'il démolisse la théorie pasteurienne, encore la référence en 2008 !
Lucas[/quote]
"Encore du blabla sans aucune précision. Je pense que vous n'avez pas lu une ligne de Béchamp."
Nous pouvons tous observer la même chose et en tirer des conclusions différentes à partir d'une "idéologie". Qu'est-ce qui vous fait croire qu'une interprétation est meilleure qu'une autre ? Est-ce le fait que la majorité y adhère ? Est-ce le fait qu'elle vous conforte dans votre théorie ? Si une croyance est dominante, pour vous s'agit-il d'une vérité indiscutable ? Vous pensez qu'en nommant les choses autrement et qu'en observant la vie avec des outils plus performants et plus puissants, en la grossissant donc, vous êtes mieux éclairé ? Il ne vous vient jamais à l'esprit qu'une erreur d'interprétation ainsi grossie n'en n'est que plus grosse ?
Qu'en est-il de votre propre pensée critique ? Vous arrive-t-il de vous questionner sur l'origine de vos croyances ? Doutez-vous parfois quand on vous fait remarquer qu'entre la théorie apprise et la réalité, celle que vous avez tous les jours sous vos yeux, quelque chose cloche ? Je ne réfère pas à ce que vous voyez dans votre laboratoire, mais aux malades...
Ce que vous nommez bla bla sans précision est ma conclusion critique : en son époque, Béchamp a démoli la théorie pasteurienne. Je retiens que nos ancêtres médecins disposaient de deux interprétations sur le vivant. L'une était positive. L'autre était négative. L'une honorait la vie dans ses multiples manifestations et fonctions et y décelait un ordre. De petits grains de vie. L'autre tablait sur le désordre et la destruction.
La microbiologie s'est épanouie comme une fleur vénéneuse sur cette conception meurtrière de la vie. Plus les microbes grossissent devant les yeux des microbiologistes plus leur certitude augmente à l'effet que ce sont des ennemis à invalider à tout prix. Ils attaquent donc ce qu'ils perçoivent comme le "mal" avec tout un attirail de guerre de plus en plus sophistiqué et des poisons de plus en plus virulents. Ils tueraient une mouche avec un bazooka mais fermeraient encore les yeux sur les dommages collatéraux. Ils disent eux-mêmes que dans cette guerre, ils ont affaires à un ennemi résistant, redoutablement "ingénieux", revenant toujours en force.
Ils prétendent sauver des vies en luttant contre ces affreux et monstrueux microbes. Paradoxalement, plus la guerre s'intensifie, plus elle fait de victimes chez les patients. Les maladies iatrogènes, auto-immunes, dégénératives, chroniques, cancéreuses, mortelles, nouvelles et inconnues... les malades et les morts se multiplient et le système est complètement engorgé.
Ils sont sensés préserver ou rétablir la santé ! Comment se fait-il qu'ils n'y arrivent pas avec tout leur précieux savoir, leurs fameux médicaments brevetés et leurs belles et coûteuses technologies de pointe ?
Moi, médecin, je dis, j'affirme avec persistance qu'entre la théorie et mes observations, il y a un fossé abyssal. Entre la dépression circonstantielle médicalisée (antidépresseurs) et les troubles du comportement TC et TGC, et donc du généraliste prescripteur consulté au spécialiste en soins psychiatriques, je constate trop souvent dans le dossier une médication qui n'a non seulement rien réglé (suspensif et non curatif donc !) mais causé d’autres problèmes. La dépression suspendue est devenue ou un comportement maniaque et agressif ou à l'inverse une dépression plus profonde encore qui pousse la personne à poser des gestes incohérents (automutilation, tentatives de suicide, etc.). Il est maintenant difficile voire presque impossible de trouver des patients mentaux sans un passé de traitement au moyen de médicaments. À l'évidence iatrogènes, les troubles sont la conséquence de ceux-ci. Le patient que l'on traite ainsi est donc avec sa première médication, et non avant, physiquement, neurologiquement et biologiquement anormal !
« La pédopsychiatrie moderne tend à exiger de ses cliniciens qu’ils soient des experts, aptes à libérer l’enfant et sa famille des symptômes qui nuisent à l’adaptation. Or, quelle expertise le psychothérapeute psychanalytique ou le psychanalyste œuvrant en institution peut-il revendiquer, lui dont l’éthique le place dans une position fort différente, face au symptôme, de celle proposée par l’éthique médicale ? Seul avec son patient, n’a-t-il pas parfois le sentiment d’être un imposteur ? » (Réal Laperrière, « Le malaise de l’Imposteur », revue de psychanalyse Filigrane, printemps 2008.)
Dr Geerd Ryke Hamer qui a fait son internat en psychiatrie cible en outre certains cortex cérébraux. Un conflit actif s’observe sur chacun des hémisphères du cerveau, dans le cortex moteur, ainsi que dans le cortex sensitif ou post-sensitif, visible sur la scannographie cérébrale. On peut aussi trouver des "Foyers" sur les lobes temporaux (maniaco-dépression), la moelle cérébrale (mégalomanie ou narcissisme), le cervelet (absence totale d'émotions), le tronc cérébral (soit une perte d'orientation ou de la torpeur), etc. Chaque constallation schizophrénique est observable, bien spécifique, toujours exactement au même relais pour chaque comportement précis.
C'est un fabuleux outil de diagnostic et de travail. La psychiatrie ne sera plus jamais une pseudo-science mais une science exacte et précise. Et en cela nous sortons de la grande Noirceur ! À la place de passer des heures et des heures à chercher... j'ai maintenant le temps de vous écrire et de m'amuser
Lucas