Je déteste ce cliché! «On» fait peut-être dire n'importe quoi aux statistiques, mais les statistiques, elles, ne disent pas n'importe quoi!pan-pan a écrit :On fait dire ce qu'on veut aux statistiques.Fair a écrit :On peut aussi, contrairement à vous, donner des liens vers des statistiques pour appuyer nos opinions.
C'est très chevalresque de votre part, mais êtes-vous en train de nous dire que les femmes représentent le «sexe faible»?pan-pan a écrit : (…) je m'appuie sur un principe qui n'a aucun lien avec les chiffres. Le principe social de la protection des plus faibles. L'exemple du bateau qui coule et dont on fera sortir les femmes et les enfants d'abord.
Vous êtes, en effet, sur un terrain politique. Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites, mais je suis un peu irrité par le sentiment de culpabilité qui semble transpirer de certain choix de mots.pan-pan a écrit : Je suis pour une «discrimination positive» des femmes en connaissant les faits séculaires préexistants à leurs désavantages. Il est hors de question pour moi de me considérer comme un homme floué par le lobby féministe. L'intelligence nous fait rapidement comprendre la différence entre le pouvoir historiquement masculin et le rapport de force que le féminisme tente d'apporter. Le féminisme est important dans la société occidentale car il est un chien de garde pour les tentative de retour en arrière, une figure de proue pour faire avancer la condition des femmes et un rempart pour celles qui cherchent à se reconnaître dans le système actuel.
Est-ce que je vous résume bien en disant que pour vous les féministes peuvent dirent n'importe quoi pourvue que cela semble servir à améliorer le sort des femmes?pan-pan a écrit : Monter en épingle des statistques comme vous l'avez fait,
vous, les quatre gentlemen, ne sert qu'à briser les efforts des femmes (dont je fais l'amalgame arbitrairement avec les féministes, ne vous en déplaise) à se libérer d'un état de soumission qui existe depuis toujours (un grand mot, je sais). Ici, au Canada, quand on sait que la violence conjugale de type «terrorisme conjugal» appartient à l'homme, et non à la femme, il y a de quoi avoir peur. C'est ce que vivent les femmes, la peur. Quand on a peur, on cherche la sécurité. Les moyens que les femmes ont trouvé pour trouver cette sécurité sont aussi ceux que vous «dénigrez». À force de ridiculiser le concept «à travail égal, salaire égal» apporté par les femmes ou de dire que les femmes (les féministes) ne cherchent pas l'égalité. Allez lire plus hautC'est faux, il y a des féministes averties qui se battent pour l'égalité, mais plus encore, la majorité le pense et la désire cette égalité. Allez donc vous rhabiller, vous quatre, ce ne sont pas des statistiques qui vont changer mon opinion (puisque ce sujet ne fait qu'aborder des opinions) sur la nécessité des groupement de femmes dans le présent et dans le futur (puis-je me réserver un droit de regard sur le futur rapproché?).Le lobby des femmes ne se bat pas pour l'égalité, c'est pourtant une évidence.
Mais n'avez-vous pas pensé que certaines de leurs erreurs pouvaient desservir le sort des femmes?
Je vous ai donné l'exemple des problèmes de santé mentale qui sont occultés par le discours actuel sur «laviolence faite aux femmes». Vous en avez vous-mêmes soulevé un autre : la discrimination positive. Dans certains milieux la discrimination positive n'a pas bien servi le sort des femmes. Dans les départements universitaires où ce genre de politique a été adopté, les femmes professeures sont automatiquement déconsidérées par leurs collègues. «Elle a eu son poste parce que c'est une femme » (sous-entendu: … et non parce qu'elle est compétente…). Je n'aimerais pas avoir un poste à ce prix! Et vous? Et si ni vous ni moi n’étions prêts à payer ce prix pour un poste, pourquoi des femmes le seraient-elles?