JF a écrit :A l'inverse, les ratés des pseudo-médecines étant la norme, ce sont les quelques succès qui leur apparaissent importants.
Je vois que JF s'enferme encore dans un raisonnement protozoaire detenteur de la seul voix a suivre. Pauvre JF il ne comprendra jamais.
Intention de la cinéaste
Lina B. Moreco - 2004
Dans Médecine sous influence, la cinéaste Lina B. Moreco rompt le silence qui entoure les pratiques du milieu médical en pédiatrie. Film de témoignages, de réflexions et de confrontations, Médecine sous influence révèle un enjeu qui ne peut éviter de devenir un débat de société.
« Avant d'être sensibilisée à la nécessité de questionner les pratiques médicales en pédiatrie, rien ne me portait à croire qu'il y avait de graves problèmes au sein des hôpitaux pédiatriques. À première vue, tout me semblait être mis en œuvre pour donner les meilleurs soins aux enfants.
Et pourtant, derrière le portrait réconfortant de la médecine moderne, la nature des soins avait bien changé. D'une part était née une vision mécaniste du corps humain, une sorte de déconnexion émotionnelle entre le médecin et l'enfant malade, où le corps est devenu un produit de consommation, un beau cas, une affaire d'or; d'autre part, étaient nés de nouveaux pouvoirs qui bien établis dans nos universités et nos hôpitaux étaient devenus «le grand maître» des protocoles de recherche.
Le film que je propose a un but bien précis : questionner nos choix de sociétés. À travers ma recherche, j'ai découvert que le milieu médical utilise parfois la désinformation, l'intimidation, envers les parents qui doutent du bienfait et de l'efficacité des traitements ou des interventions. Tout cela en croyant fermement que la survie d'un enfant est plus importante que sa qualité de vie.
Car une fois sortie de l'hôpital, une fois que la médecine a donné ou redonné vie à l'enfant et qu'elle ne peut plus rien faire pour améliorer sa vie, c'est le vide. Pour la médecine, le cas n'est plus intéressant, il n'a plus de valeur.
L'enfant malade ou handicapé se retrouve sur une longue liste d'attente.
Une à deux années peuvent s'écouler avant que l'enfant ne reçoive des services d'ergothérapie, de physiothérapie ou de tout autre médecine de suivi médical. Il n'y a plus de ressources, il n'y a plus d'argent. Ainsi, le corps et la santé de l'enfant se dégrade jusqu'à ce qu'une autre intervention chirurgicale ou un nouveau médicament devienne nécessaire.
Pendant ce temps, des traitements alternatifs se développent, des traitements non invasifs, sans chirurgies et sans médicaments, des traitements qui améliorent la qualité de vie des enfants, mais qui demeurent non reconnus par notre système de santé. Conséquemment, ils sont inaccessibles aux enfants.
Je propose un film qui questionne les choix de société que nous sommes en train de faire aux dépens de la qualité de vie des enfants. Je pose la question : « Avons-nous le droit de donner la vie avec toute la panoplie de soins extraordinaires que cela exige sans, en même temps, s'assurer que nos enfants, une fois sortis de l'hôpital, ont accès à tous les soins dont ils auront besoin pour grandir et s'épanouir?»