Bonjour,
Uno nous partageons au moins une chose, le sentiment de ne pas être compris

Je ne cherche pas à vous agresser mais plus à tempérer vos propos que j'ai trouvé parfois excessifs ou peu clairs dans l'intention. Maintenant je sais aussi qu'il faut se méfier de l'impact d'un écrit bref sur internet, l'intention de l'auteur n'est pas forcément perçue au plus juste par le lecteur, le "ton" ne passe pas toujours très bien.
Très clairement dans vos premiers posts j'ai eu le sentiment que vous étiez en mode picrochole, remonté comme une pendule à treize coups avec un ressort en bois contre les féministes.
Je vous accorde que la suite de vos interventions (que je n'avais pas toutes lues au moment ou j'ai envoyé mon texte) apporte des clarifications et des nuances.
Je précise à toutes fins utiles que je ne suis pas féministe dans le sens ou je n'appartiens à aucun mouvement de ce genre mais que je le suis "par nature" étant une femme qui souhaite pouvoir être une femme sans avoir à se battre pour avoir droit au même respect de base que tout un chacun. J'ai souvent été traitée de "féministe de base" parce que je n'appréciais pas de me faire mettre une main au fesses toutefois.
Les références que j'ai apportées sont certainement discutables et plus ou moins solides mais ne sont là que pour illustrer mon propos et non contrer systématiquement le votre n'ayant pas vraiment le temps d'écrire une thèse (ce dont je serais sans doute peu capable) sur le sujet qui est complexe, divers et contre-intuitif du fait qu'il touche aux sentiments et au vécu de chaque individus. Le sujet on le voit bien ici peut vite amener des réactions disons épidermiques
Voilà, j'espère que ces prolégomènes permettront de reprendre une discussion plus "sereine".
je vais tenter de clarifier mon intervention.
uno a écrit :Ce n’est même pas une caricature cela me semble totalement faux dans une large mesure, je pense que dans nos sociétés il est attendu et valorisé qu’une mère protège ses enfants, c’est au contraire la négligence qui est à juste titre mal vue condamné par la société.
l'image de la mère juive, pied-noire ou de la mama italienne ou grecque et autres "figures" n'est pas particulièrement positive je trouve. Bien évidemment que la négligence est condamnable mais une femme protectrice reçoit aussi des sarcasmes voir des reproches. La figure du père est moins attaquée il me semble. Mais nous sommes là dans le sentiment et je ne sais pas si il existe des données à ce sujet.
Mais bon de toutes façon depuis Adam et Eve tout est de notre faute...

(ceci est une blague)
uno a écrit :Oui enfin pas tant que cela car hormis le lancer de disque et le 100 mètres haies, les hommes domines largement, plus de 10 mètres d’écarts pour le lancer de poids. Mais au fait qui a dit ici que les femmes ne peuvent pas égaler voir même surpasser les hommes dans certaines disciplines olympique (pas toutes mais certaines oui) ? Je suis au regret de vous signaler que vous répondez à côté sans réfuter le moins du monde les propos de mes précédents messages.
Ce n'était pas une réfutation, mais une nuance. Bien évidemment que l'homme et la femme n'ont pas les mêmes capacités physiques mais je souhaitais juste avec ce document montrer qu'elles n'étaient peut être pas suffisante à expliquer le rôle protecteur dévolu à l'homme.
uno a écrit :Oui et c’est pareil avec un homme, c’est pareil avec tout le monde, sauf bien sûr si on a à faire à un ou une imbécile.
Quand on a de la facilité dans un domaine on s'en sert plus facilement en premier lieu avant d'envisager d'autres solutions. Mais comme je n'ai à ce sujet que des constats liés à mon expérience personnelle, en escalade entre autre, restons-en là.
lau'jik a écrit :Votre vision me semble un peu caricaturale car lorsque l'homme cro-magnon va chasser qui garde le campement ? Quand monsieur part à la guerre madame n'est pas peinarde à la maison et à moins d'être rentière travaille pour deux.
uno a écrit :Franchement c'est quoi cette manie de caricaturer mes propos pour ensuite affirmer à tort que ces derniers sont caricaturaux? C'est vous même qui balancez ici une caricature pour me l'attribuer alors que je ne l'ai pas exprimé.
Tout doux, c'est pourquoi j'ai bien précisé "il me semble" et c'est, j'y reviens, peut être une perception indue de vos propos de ma part. J'ai utilisé une caricature pas pour que vous vous offusquiez mais plutôt pour rigoler, je rajoute donc un
Et pourquoi vous dites que j'ai des manies ?
lau'jik a écrit :Valoriser l'homme protecteur c'est implicitement dire à la femme qu'elle n'est pas capable de veiller sur elle-même ni sur les siens.
uno a écrit :Non c'est simplement souligné que l'homme est généralement celui qui protège physiquement la femme, par l'usage de la force et du combat, que l'inverse, non pas que la femme est un être passif et uniformément vulnérable. Que je sache non seulement les femmes protègent leur enfant mais participent à leur façon aux efforts de guerre voir même prennent les armes si nécessaire même si ce sont généralement les hommes qui s'exposent en premières lignes.
Merci d'avoir précisé.
lau'jik a écrit :Répéter sans cesse à quelqu'un qu'il est faible le garde dans un carcan. Alors que cette faiblesse est toute relative.
uno a écrit :Attention je parlais de moindre force physique, pas de force au sens large, pas de force de caractère. Merci de me lire correctement.
Je ne faisais pas là allusion à vos propos mais à une tendance qui existe dans l'éducation des filles.
lau'jik a écrit :J'avais vu un reportage sur ces femmes porteuses de blocs de béton dans la fabrication des buildings, à hong-kong ou singapour : le portage leur est dévolu et pas un homme n'est capable de faire ce qu'elles font.
uno a écrit :Pas un homme serait capable? Sérieusement? Pas même un homme entrainé au même métier? Plus généralement il y a toujours des exceptions, j'ai mentionné le cas des femmes guerrières, cela existe mais très minoritaire. Idem sur les chantiers tu en vois beaucoup des femmes, je veux dire autrement que dans des reportages soulignant justement leur présence exceptionnelle dans ces métiers. Pour cause la moindre force physique, mais aussi les contraintes liées à la maternité sont particulièrement forte pour ce type de métier.
Bon, je n'arrive pas à remettre la main sur ce foutu doc donc vous devrez vous contenter de ce que j'en ai retenu et ça ne date pas d'hier. Déjà j'ai amené cette anecdote juste pour donner une nuance supplémentaire. Et oui, étrangement la technique de portage utilisée est très efficace et mal adaptée à la morphologie masculine du fait d'un centre de gravité plus haut chez l'homme que chez la femme, le partage des tâches sur le chantier était intéressant et amenait une vision différente sur la façon dont les femmes peuvent s'intégrer dans des corps de métier à priori masculin. Mais bast, n'ayant pas plus d'info a vous soumettre ce n'est peut être pas très pertinent que je développe.
uno a écrit :Bref aucun problème avec ces faits.

je ne cherchais pas à sous-entendre que cela vous posait problème. Pour le coup c' était juste une donnée que je trouvais intéressante qui montre que hommes et femmes ne sont bien évidemment pas égaux dans leur nature même, ce qui pour le coup va plutôt dans votre sens il me semble.
uno a écrit :Ce lien-ci n’indique qu’une plus grande endurance dans un contexte particulier sur une liste de qualités physiques nécessaire pour être pompier. Et pour la majorité des qualités physiques requises les hommes surpassent les femmes. Les hommes sont plus musclé, plus résistant au feu, plus rapides et n’ont pas les problèmes spécifiques des femmes liées à la maternité. Et donc les hommes sont en moyenne davantage aptes au métier de pompier!
Bien sur, c'est pourquoi en disant plus endurantes j'ai mis le lien vers le document dont est tirée mon affirmation qui n'était pas là pour entrer dans une guéguerre façon cékiquél'meilleur mais pour montrer la encore la complémentarité entre les caractéristiques des deux sexes.
lau'jik a écrit :Au quotidien beaucoup d'hommes à un moment ou un autre de leur vie profite du rôle protecteur d'une femme (à commencer par leur mère).
uno a écrit :Oui les filles aussi profitent de la protection de leur mère c'est une lapalissade.
Pas vraiment, les mères sont plus dures avec leurs filles. J'essaie de vous retrouver où j'ai lu ça, c'est un phénomène observé mais là j'ai peu de temps pour creuser.
lau'jik a écrit :Ce sont les femmes qui gèrent le foyer, les papiers (dans mon entourage nombreux sont ceux qui seraient bien dans la crotte si leur moitié ne se chargeaient pas de faire leurs papiers), voir les papiers professionnels pour ceux qui sont à leur compte. Combien de femmes ont travaillé et travaillent encore "gratuitement" pour l'entreprise de leur époux ?
uno a écrit :Là je ne te suis plus car je ne comprend pas pourquoi tu adresses cette critique à mon encontre sachant que j'avais mentionné le fait que beaucoup de femmes privilégient leur vie familiale à des carrières professionnelles, donc l'entretien et la gestion de leur foyer. Plus généralement comme si je niais le rôle social primordial des femmes. Sérieusement lau'jik me lis-tu correctement où m'attribues-tu des idées débiles que je n'ai pas tenu? Car c'est bien l'impression qui ressort dans tes présents propos.
ce n'était pas une critique mais une façon d'élargir le sens de "protecteur" que je trouvais restrictif. Manifestement je ne comprend pas vos propos dans le sens que vous souhaitez leur donner

mais à ce moment je n'avais pas lu la totalité de vos posts ayant eu un souci de connexion avant de reprendre l'écriture et l'envoi de mon texte donc ceci explique peut être cela.
lau'jik a écrit :Quant aux femmes dans les combats et les révolutions l'histoire ne leur rend que difficilement gloire. On les a reconduites à leur cuisine après 1789 et les Mujeres libres, anarchistes espagnoles ont juste été "oubliées" par leurs compagnons de lutte. Tout comme dans l'art (pour une femme c'est un loisir, pour un homme un métier), la recherche (qui parle de la femme d'Einstein ?), la "grande" cuisine et j'en passe.
uno a écrit :En fait vous vous semblez vous être mis en tête que je considérait les femmes comme inférieures, je ne vois pas comment expliquer autrement votre présent message dont les réponses non seulement ne mettent pas à mal les propos de mes précédents messages, mais adressent des points pour lesquelles je n'ai aucun problème et auxquels je ne me suis jamais opposé.
Bah non. Ce n'est pas le sentiment que vous présentiez les femmes comme inférieure qui m'a touchée dans vos propos, je ne l'ai pas lu ni même trouvé en sous entendu mais le côté "c'est comme ça on n'y peut rien" et une justification par la nature et l'histoire de l'attribution des rôles. C'est aussi pourquoi j'ai amené des docs, plus ou moins riches je le reconnais volontiers, pour montrer que les paramètres qui détermines ces rôles ne sont pas si "forts" que cela.
De plus j'écris en vous répondant mais pas pour vous contrer mais essayer aussi d'amener un point de vue sur le sujet en général. Je ne crois pas que mes références ni mes propos soient "à charge" contre les vôtres.
Je crois que je me répète...
uno a écrit :Oui si l’emploi le permet et/ou si la grossesse se passe sans menus problèmes nécessitant un arrêt de travail ne serait-ce que par précaution. Par ailleurs un arrêt de travail même de trois mois peut déjà poser problème à l’employeur ou représenter un problème pour faire carrière. Par ailleurs il n’est pas rare qu’une femme préfère d’elle-même cesser le travail suite à la grossesse pour s’occuper de son foyer puis privilégier ensuite un emploi à temps partiel. La maternité n’est pas un obstacle infranchissable pour une carrière, mais en moyenne elle explique assez aisément pourquoi un nombre substantiel de femmes sont moins enclines à faire carrière.
Là, j'aimerais bien avoir des références, le choix de ne pas faire carrière n'est pas forcément un choix "de bon coeur".
lau'jik a écrit :Qu'est-ce que ça représente à l'échelle d'une vie professionnelle ? Moins que le temps passé au chômage ou sous-employé certainement.
uno a écrit :Ton présent lien n’informe en rien mes précédents propos. Les femmes qui ont des enfants ont souvent eu des arrêts de travail, mis leur carrière entre parenthèse, ont un CV moins bien rempli, etc, etc…Donc sans surprise ont davantage de difficultés pour retrouver un emploi quand elles le désir. Ensuite le cercle vicieux se met en place car plus longtemps vous restez sans emploi plus il est difficile d’en retrouver un autre.
Ce lien était là pour amener le constat qu'il y a une part de choix
et de poids social dans le rapport au travail ainsi que le fait que même seule et sans enfant une femme est moins bien lotie
Extrait du tableau Taux d'activité selon le sexe et la configuration familiale
Unité : %
Personnes seules
Femmes 35,8
Hommes 61,1
Ensemble 46,5
Ce document étaye aussi une partie de vos propos, arrêtez-donc de me prendre pour une personne qui cherche à vous clasher sur tout.
A l’inverse des hommes, cette « inactivité » est fortement liée pour les femmes à la présence d’enfants. C’est en outre parfois la combinaison de la présence d’enfants et d’une conjoncture économique dégradée qui peut expliquer la présence des femmes au foyer [3]. Le taux d’activité des femmes est en effet très variable selon la situation familiale, le nombre et l’âge des enfants (voir tableau ci-dessous). Ces femmes peuvent faire le choix de ne pas se présenter sur le marché du travail notamment pour s’occuper de leur famille, les normes familiales mais aussi la crise de l’emploi pouvant directement ou indirectement favoriser ce choix. Un ensemble de facteurs, où se mêlent choix personnels, situation dégradée du marché du travail et manque de modes de garde, conduisent donc à l’inactivité.
lau'jik a écrit :Moi ce que je vois c'est que vous associez la maternité à une contrainte et c'est symptomatique de notre société. Ce n'est pas une maladie que je sache et c'est plus à la société de favoriser l'accueil des mères que leur stigmatisation.
uno a écrit :Désolé mais objectivement sur le marché de l’emploi c’est une contrainte, il faut appeler un chat un chat.
Que ce soit un fait ne le rend pas plus juste pour autant et c'est un état de fait que je considère comme méritant d'être changé.
lau'jik a écrit :Comment ce fait-il qu'au XXIéme siècle les femmes préfèrent encore trop souvent cacher leur grossesse à leur employeur ?
uno a écrit :Parce qu’elles savent que l’employeur cherche de préférence une personne disponible sans arrêt de travail en vue.
Oui, donc être une femme est bien un "problème" pour certains employeurs ce que je me permet de trouver lamentable.
lau'jik a écrit :Ma mère m'emmenait avec elle au bureau jusqu'à mes deux ans si il n'y avait pas de place à la crèche ou personne pour me garder.
uno a écrit :C’est un exemple de contrainte lié à la maternité que ta mère est parvenu à surmonter de la manière que tu décris ici.
Ca n'a pas duré et c'était un coup de bol. Mais preuve que du côté des employeurs et de l'état un effort peut être envisagé.
uno a écrit :J’ai trouvé passionnant ton deuxième lien, on apprend qu’il s’agit de femme exploité dans un contexte migratoire, on les fait venir en Europe pour leur promettre une vie meilleure et on les exploite dans des ambassades ou maisons privées, note la majorité de ces esclavagistes modernes viennent d’Afrique, Afrique du Nord comprises. Voilà un combat légitime non seulement pour les féministes mais bien évidemment pour tout militant des droits humains, c’est autre chose que de s’offusquer de la chemise d’un astrophysicien! Idem pour les Marocaines exploitée dans les plantations de fraises, nous avons là un exemple d’exploitation de la misère, ce que Karl Marx appelait «l’armée de réserve du capitalisme».
Nous sommes d'accord.
lau'jik a écrit :Donc que vous pointiez les excès de quelques godiches qui se disent féministes, soit.
uno a écrit :Ouf tu me rassures!
Je n'avais pas le sentiment d'être si inquiétante que ça !
lau'jik a écrit :Mais vraiment être une femme n'est pas une sinécure même à notre époque et même en occident bien que la situation soit incomparable avec ce qu'ont pu vivre ma mère ou ma grand-mère.
uno a écrit :Je n’ai pas souvenir d’avoir dit le contraire, encore que la vie moderne n’est pas une sinécure pour beaucoup d’hommes non-plus. Ce n’est pas le sexe qui détermine en priorité ta qualité de vie mais la classe sociale dont tu es issue. À ce titre c’est là le problème du féminisme en Occident, il est souvent le fait de femmes privilégiées issu des classes supérieures faisant des crises d’hystéries sur des vétilles mais se contrefoutant des vraies questions sociales, des vraies inégalités dont sont victimes les plus pauvres hommes et femmes confondues.
si on commençait par les toilettes ?
Euh, sans nier qu'il y a des hommes qui souffrent je ne suis pas totalement d'accord avec votre analyse. Si vous êtes SDF mieux vaut être un homme de même si vous vous engagez dans un cursus scolaire scientifique ou technique ou que vous amenez votre voiture au garage (je sais c'est futile).
Al Bundy est mon idole!
Connais pas.
switch a écrit :C'est un cas particulier, je n'ai aucun doute qu'un homme non-entraîné soit moins fort physiquement que des femmes spécialisée dans une tâche particulière, mais à comparaison égale, je ne vois pourquoi il si difficile d'admettre que l'homme est en moyenne plus grand, plus fort physiquement, plus endurant. Ce qui ne veux pas dire que tous les hommes le soient.
Je n'ai pas de mal à l'admettre, je voulais juste nuancer et mettre en doute par cet exemple que la seule différence de force physique soit suffisante pour expliquer les inégalités sociales encore bien ancrées entre l'homme et la femme ainsi que mettre en avant la possibilité même dans des secteurs traditionnellement dédiés à un sexe ou l'autre de trouver une façon de travailler ensemble. Le mieux étant pour tout le monde de trouver un travail où il n'a pas des centaines de kilogrammes de béton à déplacer tous les jours
Mais comme dit plus haut comme je n'arrive pas à retrouver ce %:¨&#§ de documentaire, restons en là.
Merde ! deux heures passées à vous répondre, le jardin m'appelle, désolée si il reste des fôtes.
