@Psyricien, je t'ai posé des questions
ici
Psyricien a écrit :N'est-ce pas évident ? Rahlala ... faut que j'arrête de penser que les autres sont capable de raisonner

.
C'est toujours le problème des autres.
Pour en revenir à l'intuition, peut-être serait-il intéressant de définir ce que vous entendez par "calibrer une intuition"
Peut-être cela permettra-t'il de faire ressortir cette évidence.
(1)Il y a le sens de la croyance : "L'ensemble ce que les gens prennent comme vrai"
C'est très général, et cela ne dit pas que "une croyance est meilleur qu'une autre" comme ne permet pas de conclure que "les croyances se valent".
Et une manière de rajouter cette information peut être fait en les séparant.
Les croyances rationnelles correspondant aux croyances validées par un processus méthodique.
Les croyances irrationnelles qui ne reposent pas sur un processus méthodique, repose sur l'instinct, l'émotion, "on dit que...", etc...
Et de poser qu'une croyances rationnelle est préférable à une croyance irrationnelle. (et le justifier)
(2)Si on définis une croyance comme ce que l'on admet comme vrai indépendamment des faits.
Cette définition semble être équivalente à la définition d'une croyance irrationnelle. définit plus haut.
Cette définition permet aussi de définir ce qu'est un croyant et un non-croyant. Chose impossible avec la première définition puisque il n'existe pas de non-croyant.
(EDIT erratum : oups correction, j'ai marqué l'inverse par erreur)
Je remarque qu'il n'existe pas de définition de "croyance" dans le dictionnaire du site. (
dico)
Mais on pourrait l'assimiler avec le fait de ne pas être
agnostique
Mais il faut faire attention à ne pas se mélanger les pinceaux, sinon on va arriver à des phrases du genre :
"un non croyant(2) est un croyant(1)" (selon (1) il n'y a pas de "non-croyant")
On arrive à une contradiction... en apparence.
On est pas loin du paradoxe du gruyère. (paradoxe contextuel)
paradoxe du gruyère a écrit :Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous.
Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère.
Donc plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère
Les deux définitions sont cohérentes... tant qu'on n'en fait pas du gruyère
De nombreuses personne utilisent la seconde définition, je pense qu'il est plus cohérent de rester sur la seconde définition.
Dans cette définition, on ne peut pas dire qu'un connaissance est une croyance. Ce qui reviendrait à dire qu'une connaissance est (nécessairement) indépendante des faits. (ce que personne ici n'affirme, ce ce que j'ai pu comprendre).
Mais ne pose effectivement pas de problème avec la première définition.
Dans ce cas, le plus sage, pour ma part, est d'expliquer ce que l'on définit par croyance pour expliciter ce que tu as voulu dire (cela a été fait il me semble) et d'accepter de "switcher" de définition.
Cependant cela signifie qu'il faut comprendre le problème du contexte de la définition utilisé en amont, et ne pas continuer à analyser avant le "switch" en utilisant une définition hors contexte. C'est très fromagé.
Je ne suis pas d'accord dur un point sur le 2+2=4
Etienne Beauman a écrit :2+2 = 4 est un calcul pas une définition, je l'ai personnellement vérifié empiriquement de nombreuses fois.
T'as vraiment du raté la maternelle.
Ce calcul repose sur des axiomes définis. Ce qui te permet de faire le calcul. Il n'y a rien d'empirique.
Et je vais supposer que l'on est dans la base axiomatique de Peano
on peut démontrer que 2+2=4.
Si on accepte la base axiomatique de Peano, on ne peut pas supposer que "peut-être un jour 2+2 ne donnera pas 4" car c'est impossible.
Comme le résultat est défini, on peut parler de définition.
Cependant , cela ne l’empêche pas d'être aussi un calcul
