Etienne a écrit :En philo depuis des siècles la connaissance est définie comme une croyance !
Ca dépend de qu'elle philo on parle. Selon Platon et ce qui suit de cette école de pensée, oui.
Mais tu semble avoir oublié de lire la page en entière, juste en dessous il y à une section :
Débats philosophiques autour de la connaissance
Laissant entendre que vos positions à tout les deux sont loins d’être aussi radicales que ce vous pensez.
Aussi dans ce lien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9o ... nnaissance
On peut y lire :
Suivant son contexte d'utilisation, la proposition « la terre tourne autour du soleil » :
- a été historiquement une hypothèse ou un pari ou une croyance tant que personne n'a été en mesure de la démontrer rationnellement.
- est un savoir car elle est issue d'un corpus d'astronomie dûment validé par la communauté scientifique. Une fois formalisé, un savoir existe de manière indépendante.
- est une croyance vraie pour un individu qui affirme ce savoir mais qui ne sait pas l'expliquer.
- est une connaissance pour un individu qui sait expliquer ce savoir pour lui-même et/ou pour autrui.
Chaque étape demande des compétences particulières, entre autres...
. L'approche classique définit la connaissance comme une croyance vraie et justifiée9, et non seulement une croyance vraie. Cette définition exclut les cas où un individu a une croyance vraie, mais où il n'est pas en mesure d'expliquer pourquoi cette croyance est vraie. L'individu peut ainsi croire que "la terre tourne autour du soleil" (proposition p) par exemple par ouï dire, sans être capable de l'expliquer. La proposition p est vraie, mais l'individu n'a pas la connaissance que "la terre tourne autour du soleil". Il s'agit pour l'individu d'une croyance.
La justification de la croyance est donc l'élément crucial de cette analyse traditionnelle de la connaissance, et de nombreuses théories contemporaines cherchent à en déterminer précisément la nature et les modalités ; la théorie de la justification est l'une des principales branches de la théorie de la connaissance.
Le terme de « connaissance » a longtemps désigné, en philosophie, des croyances dont la vérité est justifiée de manière certaine. Toute croyance présentant un moindre degré de justification constitue à ce compte une « opinion probable » (ou connaissance par provision). Ce point de vue prévaut encore dans l'œuvre de Bertrand Russell (notamment dans les Problèmes de Philosophie, 1912). Au cours des décennies qui suivirent, l'idée selon laquelle le degré de justification des croyances doit s'évaluer en termes de certitude a perdu en influence.
Aujourd'hui les cognitivistes estiment qu'un individu maîtrise une connaissance lorsqu'il est en mesure d'expliquer rationnellement sa croyance vraie. Exemple : L'individu annonçant que c'est bien la terre qui tourne autour soleil (leçon apprise à l'école) et qui se montre capable d'en faire la démonstration pour lui-même ou pour autrui.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Justifica ... ilosophie)
Ce qui en soit est une manière habille d'utiliser le modèle de Platon tout en élimant toute réalité objective de ce qu'on appellerait une croyance ou une connaissance (Platon ayant eu la fâcheuse tendance à croire que ses concept était, paradoxalement à sa théorie de la connaissance, objectif :
https://books.google.fr/books?id=_PLjBg ... on&f=false). On réduit la connaissance à une capacité d'explication, sans donner à la raison de pouvoir sur le réel.
Ainssi, je vais aller un peut plus loin. Je pense que vous avez tout les deux tort et raison.
Et je doute de mon retour sur le fait m’être trompé sur vos compte...Je revient sur ma position, finalement, et réitère donc : si vous vous rentrez des pièces à tour de bras (tout les deux) sur tout ça et sur ce ton, c'est bien parce-que vous pouvez pas vous empiffrer...