Vrai. Mais pour être exact tu aurais dû préciser qu'elle doivent être plus que défaillantes pour qu'il y ait chute libre.Cogite Stibon a écrit : 11 sept. 2018, 14:00 Reprenons.
Pour qu'un morceau de batiment tombe en chute libre, il faut qu'il n'y ait rien en dessous de lui qui le freine, donc que l'intégralité des structures porteuses soient défaillantes.
Il faut pour cela qu'elles n'offrent plus la moindre résistance.
Vrai. Et je souligne le point capital ici. Point que ne comprennent pas la plupart des intervenants ici.Cogite Stibon a écrit : 11 sept. 2018, 14:00 Si les structures porteuses sont défaillantes sur la hauteur de 1 étage, le morceau de batiment tombera en chute libre de la hauteur d'un étage, puis sera freiné par l'écrasement des structures. Celui-ci se fera quand même très rapidement, car les structures porteuses ne sont pas conçus pour encaisser des charges dynamiques de cette importance.
Généralement vrai, donc pas nécessairement toujours vrai. Cela dépend en fait du type de démolition contrôlée pratiquée. Dans le cas d'un dispositif de démolition contrôlée préventif, installé avant la mise à disposition des lieux, pour descendre en urgence un bâtiment menaçant de s'effondrer suite à un événement comme un incendie incontrôlable, une attaque terroriste, un tremblement de terre, un raz de marré, ou tout autre événement imprévisible de ce style, dans ce cas il faut que ce dispositif puisse être optimum pour différents types de défaillances. Ce n'est donc pas illogique qu'un tel dispositif ne corresponde pas à ce qu'on fait pour une démolition type classique pour un cas adapté précis.Cogite Stibon a écrit : 11 sept. 2018, 14:00 En démolition contrôlé, on ne s'amuse pas faire exploser l'intégralité des structures porteuses, c'est à la fois trop cher, trop dangereux, et inutile. On ne détruit que sur une petite section, et les charges dynamiques font le reste du boulot. Il n'y a pas de chute libre sur des durées significatives en démolition controlée.
Mario Salvadori fait-il état de cas d'effondrements de bâtiments avec blocs mobiles écrasant ce qu'il y a en dessous tout en voyant leurs mouvements accélérer au fur et à mesure qu'ils écrasent ce qu'il y a en dessous ?Cogite Stibon a écrit : 11 sept. 2018, 14:00 Dans les effondrements de structures, on observe le plus souvent des défaillances extrémement rapides des structures porteuses, liées notamment à des phénomènes de flambement, des déformations plastiques, des résonances et des charges dynamiques. Les effondrements très rapides des 3 batiments du WTC n'ont rien d'exceptionnel par rapport à d'autres effondrements de batiments. Je renvoie ceux que le sujet intéresserait sérieusement à l'excellent ouvrage "Pourquoi ça tombe" de Mario Salvadori, qui analyse les effondrements de dizaines de grands batiments.
Vrai et Faux.Cogite Stibon a écrit : 11 sept. 2018, 14:00 Comme il a déjà été dis, mesurer une durée de chute de 2,45 secondes sur 30 mètres ne veut rien dire si on le début de la mesure ne corresponds pas exactement à l'instant initial de la chute. Hors ce moment est difficile à déterminer précisement, car la chute démarre très lentement.
C'est généralement vrai ce que tu dis. Mais dans le cas précis du bâtiment 7, il y a deux phases ou plutôt deux effondrements. Le première est mineur et correspond à l'affaissement du toit de la structure au dessus de la ligne haute du corps du bâtiment (en deux phases également). Le deuxième est celui qui est l'objet de cette discussion : c'est celui en bloc de tout le corps du bâtiment. Or, on voit très précisément quand il débute.
On pourra bien sûr toujours conjecturer comme le NIST au début : que ces deux effondrement n'en forment qu'un seul et qu'il s'est passé à l'intérieur du bâtiment un début d'effondrement jusqu'à sa base, mais ce n'est pas ce que l'on voit.
Et je rajoute que même si tel avait été le cas, cela ne collerait pas plus avec la descente en bloc du bâtiment en chute libre sur environ 8 étages.
Je rappelle en passant que les paramètres retenus pour la simulation informatique de l'effondrement qui a été présentée officiellement sont classés secrets et sont donc inaccessibles pour vérifications.
C'est moi qui ai fait le calcul Cogite, c'est une valeur approximative. J'ai calculé 29,4 mètres avec g = 9,802 valeur trouvée pour g à New-York en me basant sur la courbe donnée par Chandler, courbe qui décrit en fait une portion de droite dans cette section.Cogite Stibon a écrit : 11 sept. 2018, 14:00 2,45 secondes sur 30 mètres, c'est aussi ce que donne la formule répandue t = racine ( 2 * hauteur / 10 m s-2), il est étonnant que la mesure donne exactement ce résultat. Petit biais de confirmation influant la mesure
D'autant plus que l'accélération de la pesanteur vaut 9,81 m s-2, pas 10, et qu'un corps tombant en chute libre mets 2,47 secondes à parcourir 30 mètres
Ce qui fait 8 étages d'après le calcul.
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